21
octobre
2014
La branche européenne du géant automobile Nissan a annoncé avoir développé une peinture innovante super-hydrophobe et oléophobe qui repousse la boue, la pluie et la poussière de tous les jours. De quoi rendre obsolètes les stations de lavage… ?
L'Agence d’architecture autrichienne Spitterwerk a mis au point un concept de façade à base d'algues. Un premier bâtiment vient d’être livré à Hambourg. Sa façade se compose de volets bio-réactifs constitués de micro-algues intégrées dans les parois et lui permet d’accéder à une certaine autonomie énergétique.
L’énergie émanant des algues, qui se servent de la lumière du soleil pour croître, est captée, recyclée puis stockée pour être alimenter l’ensemble du bâtiment.
L'Institut Technologique Danois et l'entreprise EcoXpac développent un prototype de bouteille biodégradable issu de papier recyclé, qui pourrait un jour remplacer la bouteille plastique. Ces bouteilles, qui ne sont pas encore commercialisables, pourraient se recycler au même titre que le carton ou le papier et se décomposer naturellement en quelques mois.
En Israël des chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem ont mis au point un emballage empêchant la formation de biofilms bactériens. Ces composés de bactéries présents sur les fruits et légumes et leurs emballages peuvent être la cause d’infections alimentaires. Très difficiles à détruire, les biofilms posent problème à l’industrie agroalimentaire, qui doivent veiller à ce que les produits vendus ne soient pas nocifs pour les consommateurs.
Les chercheurs s’attendent à des retombées économiques très importantes pour ce premier système d’emballage luttant contre les biofilms.
Après les Google Glass, voici Talens, la nouvelle paire de lunettes intelligentes réalisée par Youbiquo, société d’informatique italienne.
Ces lunettes 3.0 permettent, grâce à une simple commande vocale, de naviguer sur le Web, prendre des photos, enregistrer des vidéos, traduire, donner des informations en temps réel… Véritable ordinateur portable/endossable.
Avec ce projet Youbiquo s’attaque à la commercialisation de logiciels pouvant être intégrés sur des objets de tous les jours.
Au Japon, les compagnies ferroviaires développent de nouvelles technologies pour permettre au train le plus rapide du monde, le Shinkansen, d’aller toujours plus vite.
En utilisant des alliages de magnésium, qui pèsent 30% de moins que les alliages d’aluminium, les trains pourraient augmenter leur vitesse moyenne (actuellement entre 270 et 320 km/h), et passer à une vitesse moyenne comprise entre 350 et 400 km/h. Des améliorations qui devraient être effectives en 2023.
D’un autre côté la Railway Technical Research Institute, en collaboration avec la JR East, ont conçu des technologies réduisant le bruit et travaillent sur l’amélioration des lubrifiants pour les roues, efficaces sur des vitesses allant jusqu’à 420 km/h, et qui devraient être commercialisables en 2029.
Un groupe de chercheurs de l’Université Nationale Autonome du Mexique travaille actuellement sur la synthèse de biomatériaux intelligents, permettant de libérer dans l’organisation des médicaments de manière contrôlée.
Ils ont ainsi mis au point un cathéter en polyuréthane qui, à température corporelle, libère un antiseptique de manière contrôlée, et cherchent également à introduire de l’ergostérol dans la structure des fils de suture pour pouvoir libérer des médicaments antiseptiques et ainsi limiter les infections.
Transformer n’importe quel objet qui comporte un écran en mini-centrale électrique solaire : voilà ce que propose la société Sunpartner Technologies, avec sa technologie Wysips.
Au moyen d’un film transparent composé de cellules photovoltaïques invisibles, intégrable sur un smartphone, une liseuse électronique, une montre connectée, une vitre ou même certaine surfaces opaques, l’objet ainsi équipé et exposé à la lumière devient dès lors autonome en énergie.
Smart Grid Experience, inauguré au mois de septembre, est le premier réseau électrique intelligent testé à l’échelle d’une zone d’activité. Il permet de connecter entre elles les installations qui consomment de l’énergie, celles qui la stockent et celles qui en produisent.
Ainsi connectées, ces différentes installations électriques communiquent entre elles. Ce dispositif permet ainsi d’assurer une meilleure gestion de l’équilibre entre production et consommation électrique.
Docteur en Chimie-Physique, Nathalie Tuel est directrice de l’information au sein de BLOOMOON. Elle a la charge des bases de données internes d’information et intervient également sur des missions de veille technologique.
Pour contacter Nathalie, écrivez-nous via notre formulaire de contact (BLOOMOON Lyon).