Toutes les actualités de BLOOMOON et de l'écosystème de l'innovation

Lettres de veille et white papers

Retrouvez ici nos lettres de veille scientifiques, pour avoir accès en un coup d’œil aux dernières innovations scientifiques et techniques (agrocarburants, biomimétisme, énergies renouvelables, nanotechnologies…), et nos derniers white papers.

01

août
2019

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #31

Bloomoon partage quotidiennement les découvertes de ses consultants, notamment sur LinkedIn avec comme volonté de vous apporter l'inspiration nécessaire pour être innovant dans vos projets.

 

Nous vous proposons ici de revenir avec vous sur les articles qui vous ont les plus marqué ces dernières semaines.

 

L’humain : pilier de la stratégie d’innovation du BTP : Publié le 18 juillet dernier, KPMG revient avec une étude sur le degré de maturité des entreprises du BTP face aux enjeux de l’innovation. Qualifiés de « Leaders Innovants » (concernant 20% des entreprises du secteur) ils placent l’humain au cœur de leur stratégie d’innovation et en tire des avantages en termes de « performance, d’image et donc in fine d’attractivité ».

 

 

Des plastiques non recyclables pour alimenter nos foyers : Faire de l’énergie propre à partir de déchets plastiques non recyclables c’est défis relevé par chercheurs de la Chester University. C’est en partenariat avec l’entreprise britannique Powerhouse Energy, spécialisée dans la valorisation énergétique des déchets, que l’université a lancé le projet Waste2tricity (W2T).
Explorer le concept

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25

juillet
2019

Robotique & BioInspiration

 

A l’heure de l’automatisation et de la numérisation, la robotique connait un réel essor. Conçu pour déplacer des charges lourdes ou bien pour opérer avec précision, les robots sont de plus en plus présents au cœur de tous les processus industriels.

Pour développer un robot, trois grandes notions doivent être prises en compte : la perception de l’environnement, la précision du mouvement et la rapidité d’action.
En effet, pour évoluer dans un environnement, il faut pouvoir l’analyser. Une fois l’environnement connu, une décision peut être prise. Sa réalisation doit alors être la plus précise et la plus rapide possible.

Chez l’humain, les yeux sont en grande partie responsables de l’analyse de l’environnement, d’où l’utilisation de capteurs optiques sur les robots. Pourtant d’autres solutions existent comme par exemple les moustaches chez le chat. La nature a ainsi donné à chaque espèce la capacité d’analyser son environnement en fonction de ses besoins.

 

 

Comment s’en inspirer pour développer de nouvelles générations de robots ?

 

Bien conscient de l’apport de la bio-inspiration, le CNRS a développé un système de repérage issu de certaines fourmis du désert (Cataglyphis) pour développer AntBot, un robot qui se déplace sans GPS. Ces fourmis sont capables de balayer toute une zone pour trouver leur nourriture, puis de rentrer en ligne droite à leur fourmilière. Ce remarquable sens de l’orientation est possible grâce à deux éléments : une boussole céleste donnant le cap en fonction de la lumière polarisée du soleil et un compteur de pas. En reproduisant ce système, AntBot explore une zone étendue et revient à sa base avec une précision de 1 cm pour une distance parcourue de 14 m

                                         

Source : http://www.cnrs.fr/fr/node/3483

 

 

En termes de localisation, la chauve-souris est aussi une réelle source d’inspiration. Pour traquer sa nourriture dans le noir, elle utilise le principe d’écholocalisation (sonar). La chauve-souris émet des ondes ultrasons et reçoit leur écho. Cela lui permet de cartographier l’espace et de suivre sa proie. Fort de ce modèle, des scientifiques de l’université de Tel Aviv ont développé un robot complètement autonome, capable de cartographier un espace seulement grâce à l’écholocalisation.

                                       

Source : pixabay.com

 

 

Les oiseaux et les insectes volants ont également inspiré le CNRS pour concevoir le drone Quad-Morphing. Celui-ci change de forme pour éviter les obstacles. En effet, la configuration « rigide » des drones est limitante lorsqu’il est nécessaire de se faufiler dans des passages étroits. La solution existe dans la nature. Lorsqu’un obstacle est présent sur la trajectoire d’un oiseau, celui-ci change sa morphologie pour le contourner.

                                                 

Source : https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/drone-premiere-mondiale-ce-drone-modifie-forme-plein-vol-faufiler-71475/

 

 

L’apport de la bio-inspiration est ne s’arrête pas à l'analyse de l’environnement. D’autres stratégies bio-inspirées guident les chercheurs pour augmenter la rapidité des robots. 

 

Boston Dynamic a conçu Cheetah (guépard), le robot terrestre le plus rapide au monde. L’imitation de la colonne vertébrale flexible du félin lui permet une hyperextension et une coordination des jambes extrêmement synchrones. Sa vitesse atteint 12,65 m/s soit plus rapide que Usain Bolt (12,42 m/s).

                                       

Source : https://www.youtube.com/watch?v=DMPUoOqAH3I

 

La rapidité d’un robot concerne le déplacement de celui-ci, mais aussi la vitesse de transmission des informations et d’apprentissage du robot. L’exemple phare est l’intelligence artificielle et notamment les réseaux de neurones. Basés sur le processus d’apprentissage du cerveau humain, des réseaux de neurones informatiques sont aujourd’hui largement déployés. 

Un robot possédant ce type d’intelligence artificielle optimise sa prise de décision. Elle est plus rapide et donc plus efficace.

Source : pixabay.com

 

L’efficacité d’un robot est aussi intrinsèquement liée à sa précision. Ici encore, la nature est source d’idées.

 

Attraper une framboise entre nos doigts sans l’écraser, nous semble simple et pourtant réaliser la même action par un robot relève soit d’un long calibrage soit d’un exploit. En effet, notre dextérité est d’une extrême précision et c’est notre peau qu’il faut remercier pour cela. Les capteurs contenus dans celle-ci identifient avec précision la direction et la norme d’une force. Ils envoient alors un message aux muscles pour adapter le mouvement. Pour augmenter la dextérité des robots, des chercheurs de l’université de Stanford (SOURCE) ont développé une peau électronique. L’e-skin, montée sur un bras robotisé, a permis de se rapprocher de l’exploit : toucher la framboise sans l’écraser. Nombreuses sont les applications haptiques possibles pour cette e-skin : robot domestique, robot chirurgical, etc.

 

Source : https://robotics.sciencemag.org

 

S’inspirer de la structure du squelette de certains animaux pour permettre de nouvelles méthodes de préhension, c’est l’hypothèse faite par l’université de Clemson. En étudiant le squelette de l’hippocampe, ils se sont rendus compte que la forme géométrique de ses vertèbres permet de saisir facilement des objets. Une meilleure préhension est un axe significatif dans le domaine de la chirurgie, un outil qui ne bouge pas de son socle, c’est un geste plus net et donc plus précis.

Les robots sont désormais capables d’appréhender leur environnement ainsi que prendre des décisions rapides et précises en fonction de celui-ci. Un point reste primordial, dans la quête de mobilité des robots : celui de l’autonomie. La bio-inspiration peut aussi répondre à cette problématique cruciale.

Source : pixabay.com

 

En effet, des chercheurs de l’université Cambridge ont trouvé un élément de réponse au plus près de nous : notre intestin. Le prototype d’une batterie lithium-soufre inspiré par l’intestin humain offre jusqu’à 5 fois la densité énergétique des batteries lithium-ion (celles utilisées dans les smartphones et ordinateurs portables). La structure des électrodes imitant la forme des muqueuses intestinales permet de capturer les polysulfures lorsque la batterie se charge et se décharge. Cette solution pourra permettre la commercialisation de ce type de batterie qui avaient une durée de vie limitée jusqu’à présent.

                                       

Source : https://www.lci.fr/sciences/

 

Par ailleurs, Boeing et la NASA ont trouvé un moyen de réduire considérablement la consommation de carburant. La formation de vol en V opérée par les bernaches du Canada permet d’optimiser l’aérodynamisme global du convoi . L’objectif est de créer des formations d’avions capables d’avancer ensemble sans collision. Les technologies de détection d’obstacles et de navigation étant déjà utilisées sur les avions actuels, la baisse de consommation de carburant est effective sans aucun ajout de technologie.

Source : pixabay.com

 

 

La diversité de ces exemples démontre que la nature possède une multitude de stratégies pertinentes pour la robotique. Une infime partie de notre connaissance de la faune et la flore est aujourd’hui utilisée pour développer de nouvelles technologies. La nature sera-t-elle la clef de nos ambitions de demain ?

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17

juillet
2019

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #30

Bloomoon partage quotidiennement les découvertes de ses consultants, notamment sur LinkedIn avec comme volonté de vous apporter l'inspiration nécessaire pour être innovant dans vos projets.

 

Nous vous proposons ici de revenir avec vous sur les articles qui vous ont les plus marqué ces dernières semaines.

 

Rebondir après un échec : « on peut être un bon technicien, un bon gestionnaire ou un bon commercial, mais rarement les trois ». Les Rebondisseurs est une association qui accompagne les entrepreneurs dans leur parcours entrepreneurial. Aujourd’hui, nous vous partageons l’histoire de Michael Pouchelet, un entrepreneur qui revient sur son activité, partagé entre vie professionnelle et vie personnelle.

Ecoutez son podcast.

 

 

 La France au cœur de l’innovation sociale et environnementale : Lancée en janvier 2018, le gouvernement français a mis en place l’association French Impact pour permettre aux entrepreneurs d’accélérer leurs projets au service des Français. Au cœur de ce projet, on retrouve notamment la transition écologique, l’économie inclusive et solidaire, la réussite éducative, l’équité territoriale et l’accompagnement générationnel.

1 an et demi après le lancement de cette incitative, où en est l’entreprenariat social français ?

 

 

Le groupe Apicil lance son accélérateur de startups : Le groupe Apicil qui accompagne les entreprises, les particuliers et les travailleurs indépendants dans la santé, l’épargne, la prévoyance ainsi que la retraite, mise sur l’innovation pour porter son plan de développement. Ce programme est hébergé au cœur de la French Tech.

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02

juillet
2019

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #29

Bloomoon partage quotidiennement les découvertes de ses consultants, notamment sur LinkedIn avec comme volonté de vous apporter l'inspiration nécessaire pour être innovant dans vos projets.

 

Nous vous proposons ici de revenir avec vous sur les articles qui vous ont les plus marqué ces dernières semaines.

 

 Retour vers le futur : le Lab Postal 2019 : Les 19 et 20 juin derniers, le Lab Postal a fêté ses 10 ans. L’innovation ne suffit plus, de nombreux intervenants ont mis l’accent sur l’importance du story telling ainsi que sur le parallèle entre le monde virtuel et physique. Retour vers le futur au Lab Postal.

 

 

 Faire beaucoup à partir de rien, l’innovation au Kenya : Pour AB3D, une start-up au Kenya, chaque problématique leur offre une opportunité de créer la solution. C’est à partir de déchets électroniques que cette dernière développe des imprimantes 3D à bas coût. En effet, 30% des matériaux utilisés sont des pièces recyclées.

D’autres start-ups suivent le mouvement, créée en 2017, Biofit est une autre start-up kényane qui cherche à recycler le végétal pour en faire du carburant par exemple.

Découvrez le mouvement.

 

 

Des ponts de fourmis pour réparer des circuits électriques : Inspiré des fourmis, des chercheurs de l’université d’Hong Kong ont mis en place un système d'autoassemblage de nanoparticules afin de réparer des circuits électriques microscopiques. Découvrez les caractéristiques de ce projet inspiré du biomimétisme.

 

 

Identifier quelqu’un à distance grâce à son rythme cardiaque : Après l’identification d’un individu par sa démarche, les Etats Unis accentuent leurs recherches afin d’avoir à disposition, un laser capable d’identifier une personne avec son rythme cardiaque. Contrairement à la reconnaissance faciale, très peu d’obstacles empêchent l’identification. En plus de l’électrocardiogramme classique que l’on connait, cette innovation technologique est capable d’identifier un battement à distance !

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18

juin
2019

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #28

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Nous vous proposons ici de revenir avec vous sur les articles qui vous ont les plus marqué ces dernières semaines.

 

La viande de 2040 sera synthétique. Alors qu’en février dernier des chercheurs d’Oxford ont mis l’accent sur l’impact climatique des steaks de viande cultivés, un cabinet de conseil américain, AT Kearney, prévoit pour 2040 qu’environ 60% de la viande sera synthétique ou végétale.
Aujourd’hui, la viande artificielle ou végétale ne suscite pas beaucoup d’intérêt en France. Mais pourtant avec une estimation de 35% de viande cultivée et 25% de viande végétale, d’ici 20 ans cette part aura grimpé jusqu’à atteindre 60 %.

Des start-ups travaillent à minimiser les facteurs environnementaux de ces productions, découvrez les enjeux.

 

 

 

Des colorants biotechnologiques pour le secteur textile : Deux facteurs ont poussé Jérémie Blache à monter sa start-up Pili : la pollution émise par l’industrie textile et la production de colorants s’élevant à 8 milliards d’euros annuels. Pour réduire l’impact environnemental de cette industrie, Pili propose des colorants et des pigments biosourcés tout en alliant performance, bas coûts et empreinte écologique faible. Avec une deuxième levée de fonds de 3,6 millions d’euros, la jeune pousse va pouvoir aborder d’autres marchés comme le plastique, les revêtements ou encore les encres.

En savoir plus sur le phénomène Pili

 

 

 

 11 millions de sneakers à partir de déchets plastique des océans: Répondant à des enjeux environnementaux et notamment à la pollution des océans par des déchets platiques. Adidas s’est associé à l’organisation Parley for the Oceans il y a quatre afin de créer une ligne de sportswear entièrement conçue par le recyclage de ces déchets. Aujourd’hui, la marque prévoit un agrandissement de la ligne avec plus de 11 millions de sneakers composés de déchets plastiques recyclés en provenance des océans. Et la marque ne s’arrête pas là, l’ensemble du processus de fabrication va réduire son impact environnemental !

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04

juin
2019

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #27

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Nous vous proposons ici de revenir avec vous sur les articles qui vous ont les plus marqué ces dernières semaines.

 

 

 Des femmes créent un savon à partir d’huile… de frite ! Nos jeunes ont du talent ! Lors de la finale régionale du concours scientifique CGénial, 5 collégiennes âgées seulement de 14 à 15 ans ont présenté leur projet « La frite propre ». Sans additif ni odeur de frite, elles ont recyclé un reste d’huile de friture pour en faire du savon.

 

 

 Innovation made in UE, les 10 start-ups les plus influentes d’Europe : Nous vous avons déjà présenté quelques-unes des licornes françaises mais qu’en est-il du reste de l’union européenne ? Vous avez probablement déjà eu recours à une de ces applications pour trouver votre chemin, faire vos courses sans vous déplacer et pour les payer ou bien même au cœur de votre entreprise. Nous avons donc sélectionné 10 de ces pépites européennes.

Mobilité à l’anglaise, déménagement berlinois, service de livraison espagnole, mode pilote automatique à Budapest, un marché communautaire en ligne de Lituanie. Un hub BtoBtoC aux Pays Bas, sécurité et fraude électronique à la portugaise, une industrialisation de la gestion des campagnes marketing en Finlande, la Belgique au service de l’Immunothérapie et même les suédois ont oublié l’argent liquide pour les paiements dématérialisés.

Il y en a pour tous les goûts !

 

Transformer le travail en jeu vidéo chez Amazon : fausse bonne idée ! Ce n’est pas une surprise lorsqu’on vous dit que travailler dans les entrepôts d’Amazon n’a rien de réjouissant. En plus de déplacer des colis à longueur de journée, les employés ont pointé du doigt les méthodes de management abusives. Pour augmenter la productivité et le bien-être de ses salariés, la firme a décidé de gamifier les tâches de leurs employés en leur faisant jouer à un jeu vidéo. Bien scanner un code barre pour faire évoluer son dragon ? Finalement, ce n’est que la réalisation des tâches habituelles permettant de cumuler des points et bonus.

Découvrez les bonnes et mauvaises pratiques des jeux sérieux sur les missions de vos salariés.

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24

mai
2019

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #26

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 Les dernières tendances de la tech au salon Viva Tech : Du 16 au 18 mai, Paris a accueilli la 4ème édition de VivaTech, rendez-vous incontournable des start-ups. Sur 124 000 visiteurs de 125 nationalités différentes, 13 000 start-ups ont été présentes au rendez-vous incontournable de l'innovation technologique mondiale. Au cours de ces 3 jours, la mobilité et l'IA ont été fortement représenté ainsi que le mouvement Tech 4 Good et l’entrepreneuriat féminin. Découvrez les dernières tendances et innovations tech

 

 

L’implant cérébral permettrai de guérir l’addiction : 

Souffrant d’addictions depuis 2011 et après de nombreuses tentatives de désintoxication, Yann n’a jamais réussi à arrêter sa dépendance. Ce sont des chirurgiens qui vont l’aider grâce à un implant cérébral. Ce traitement appelé « stimulation cérébrale profonde » combat la sensation de manque et dompte les émotions avec des électrodes contrôlant l’activité cérébrale. Un traitement par ailleurs, déjà utilisé pour soigner la maladie de Parkinson mais c’est une première pour le traitement des addictions.
Alors que les risques et effets secondaires ne sont pas encore mesurés, la Chine continue de s’investir dans la lutte contre les addictions. En effet, de nombreux patients auraient dépensés des milliers de dollars pour ces opérations.

Suivez le procéder de l’opération en vidéo.

 

 Connectée, préventive, personnalisée… faut-il craindre ou adorer la santé augmentée ? Aujourd’hui, à travers le monde il existerait plus de 200 000 applis santé. D’après l’étude CSA Research pour Prisma Média Solutions, 48% des personnes interrogées affirment avoir déjà pris rendez-vous sur une plateforme digitale. Ces nouveaux comportements représentent également des menaces concernant la protection des données personnelle et la relation avec les professionnels de santé, notamment sur le secret médical. Mais certains y voient par ailleurs, une solution alternative face aux déserts médicaux qui touchent certains territoires. Alors, à quel avenir est promu la santé augmentée ?

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06

mai
2019

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #25

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 La course contre la pollution : Bien que la course à pied soit l’un des sports les plus écologiques (pas d’équipement lourd, pas de terrain particulier ou encore pas de carburant), il reste un facteur de pollution et pas des moindres qui est négligé.

En effet, lors de compétitions, on peut constater une quantité affolante de bouteilles en plastiques jetées le long du parcours. Pour sa nouvelle édition, le marathon de Londres a mis en place une initiative pour lutter contre cette problématique. En mettant à disposition des bulles d’eau Ooho, la consommation de bouteille en plastique aurait été réduite de plus de 76%.

Découvrez cette belle initiative

 

 

La France, troisième pays mondial de l'innovation : Sur 100 idées, seulement 15 % deviennent des innovations à succès. Mais avec 10 entreprises françaises dans le top 100 mondial, Clarivate Analytics place la France en troisième position des pays mondiaux innovants. En effet, avec une forte politique d’innovation, la France permet l’expansion de ses marchés. Qu’ils soient traditionnels ou technologiques, tous les secteurs font appel à l’innovation pour reprendre des parts de marchés. Découvrez quels sont les marchés innovants en France les plus prometteurs.

 

 

 

Une réalité virtuelle pour les malvoyants : Associer réalité virtuelle et malvoyantspeut être contradictoire. Pourtant, c’est bien sur ces deux associations que le projet de Marie Renault a été présenté au grand public lors de la dernière édition du salon Viva Technology. Le handicap des malvoyants est un obstacle à leur divertissement. Pour répondre à ce public demandeur d’une nouvelle dimension, c’est avec des enregistrements "binaural" reproduisant une écoute humaine et une expérience olfactive que les malvoyants se projettent dans une réalité virtuelle. Vivez cette expérience immersive

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26

avril
2019

Les machines moléculaires : avancées et applications industrielles potentielles

 

"Scrute la nature, c’est là qu’est ton futur". La maxime de Léonard de Vinci fait écho pour nombre de scientifiques.

 

Cet adage définit un process de créativité technologique appelé le biomimétisme : s’inspirer de la compréhension des processus biologiques pour reproduire les phénomènes observés. Sujet d’intérêt sur lequel Bloomoon a d’ailleurs organisé son dernier webinar. Ces processus biologiques font notamment intervenir des « moteurs moléculaires » : des composés qu’il est possible de mettre en mouvement périodique grâce à un signal externe continu (chimique, électrique, photonique).

 

L’exemple le plus emblématique est le cas de l’ATP synthase. Il s’agit d’une enzyme que l’on peut considérer comme un moteur moléculaire mis en rotation par un gradient de protons de part et d’autre de la membrane cellulaire. Suite à chaque rotation, trois molécules d’ATP sont produites. Ces dernières constituent le carburant nécessaire au bon fonctionnement de la cellule. Les moteurs moléculaires sont aussi à la base d’une importante partie de l’activité mécanique des cellules (ARN et ADN polymérases qui avancent activement le long de la double hélice pour copier ou transcrire l’ADN, kinésine et myosine qui transportent les éléments nécessaires au fonctionnement de la cellule).   

Le futur ? Des moteurs moléculaires artificiels obtenus par synthèse chimique. Il en existe notamment deux sortes : les caténanes (deux anneaux entrelacés, la chaîne la plus élémentaire) et les rotaxanes (un anneau en translation le long d’un axe, maintenu aux extrémités par des groupes de taille importante).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean-Pierre Sauvage, chimiste français prix Nobel 2016 aux côtés de Sir James Fraser Stoddart et de Bernard L. Feringa, a ouvert de nouvelles perspectives. Lors de sa conférence à ChimieParis en juin dernier (Bloomoon y était), il raconte comment il est passé de la recherche de ligands pour la photolyse de l’eau à la synthèse de la première véritable machine moléculaire : un caténane mis en mouvement par oxydoréduction.

 

Grâce à leurs travaux, un nouveau domaine de la chimie a pu être ouvert. Des machines toujours plus complexes sont développées et leur mouvement est de mieux en mieux contrôlé. Tour d’horizon des possibles.

 

 

 

 

  

Courses de Nanovoitures

 

Le CNRS a récemment organisé une course internationale de molécule-voitures (nanocar race) qui a mobilisé 6 équipes. Un microscope à effet tunnel permettait à la fois d’observer et de faire avancer les machines moléculaires. Lorsque la pointe d’un tel microscope est très proche de la surface (inférieur à 1 nm), les électrons passent de la pointe à la surface permettant de générer un courant et donc un mouvement. Chacune des équipes avait envisagé des stratégies différentes : une structure classique châssis – axe – roue (a – sur le schéma à gauche), un aéroglisseur (b) dont la direction peut être contrôlée selon l’atome d’azote qui reçoit l’impulsion ou encore des binaphtalènes, molécules à deux cycles qui pivotent autour de leurs liaisons tel le mouvement d’une chenille (c).

 

S’il est peu probable que cette innovation ait pour vocation d’organiser des compétitions sportives, les courses de nanovoitures restent un moyen ludique et compétitif de faire avancer la recherche par émulation.

 

 

 

Domaine Thérapeuthique

 

Avec les machines moléculaires, il serait envisageable de délivrer un principe actif sur le lieu spécifique de son action. Liu et al. ont ainsi préparé un nano-réservoir (voir schéma ci-contre) capable de libérer et recapturer de petites molécules.

 Ainsi, le paclitaxel est très utilisé dans le traitement des cancers de l’ovaire, du poumon et du sein mais présente les inconvénients d’une forte toxicité et d’une mauvaise solubilité aqueuse. Afin de pallier ces inconvénients impactant l’efficacité de cette molécule,  Papot et al. ont mis au point une navette moléculaire équipée d’un « programme moléculaire » qui délivre le principe actif au sein des cellules tumorales (voir le schéma animé ci-dessous). En effet, la molécule est protégée par le rotaxane dans la circulation sanguine. En revanche, une fois entrée dans la cellule cancéreuse, la molécule est libérée par une suite de réactions chimiques initiées par l’action de la β-galactosidase, une enzyme qui est surexprimée dans plusieurs types de tumeurs.

 

 

 

 

 

Gestion de l'Information

 

 

Nous sommes aujourd’hui confrontés à des problématiques décisives liées à la gestion de données (volume occupé par les serveurs, chaleur générée). En particulier, la course à la miniaturisation des équipements intégrant des semiconducteurs devrait se heurter à une limite autour de la centaine de nanomètres. Parvenir à stocker et échanger de l’information via des machines moléculaires constituerait une révolution dans ce domaine. Stoddart a initiée cette voie en 1994 avec la synthèse de navette moléculaire. Un anneau accepteur d’électrons est en position stable le long d’un axe moléculaire au niveau d’une station riche en électron. Par réduction, il est possible de rendre la deuxième station riche en électrons et d’entraîner ainsi le mouvement de l’anneau. En combinant plusieurs navettes moléculaires, il pourrait être possible de développer des systèmes permettant la gestion de l’information (écriture, stockage) de taille sensiblement réduite et présentant des capacités de stockage bien plus élevées.

 

 

 

  

 

La fascination que la biologie exerce sur les chimistes est bien illustrée au travers des travaux menés par l’équipe de Jean-Pierre Sauvage qui visaient la synthèse de systèmes moléculaires contractiles et extensibles par analogie au fonctionnement du muscle. En effet, le muscle est un objet au sein duquel des filaments glissent les uns sur les autres. Le muscle synthétisé par l’équipe de Sauvage est basé sur ce principe. Il s’agit d’un [2]-rotaxane dimère long de 6 nm en position contractée et de 8 nm après relâchement.

 

En montrant qu’il était possible de contrôler des mouvements de grande ampleur à l’échelle moléculaire, Sauvage, Stoddart et Feringa ont ouvert un nouveau pan de la chimie. Depuis, de nombreux scientifiques se sont intéressés aux questions passionnantes soulevées par les machines moléculaires. La nature pourra être égalée lorsque des scientifiques parviendront à synthétiser des machines moléculaires biocompatibles.

  

Des robots moléculaires qui gèrent de l’information, embarqués sur des nanovoitures et capables d’intervenir sur une cellule malade ? Et pourquoi pas ?

 

 

 

LES AUTEURS 

 

 

Nathalie Pinto - Responsable de Mission

Après un doctorat en chimie organique, j’ai d’abord travaillé dans le financement de l'innovation. Consultante puis manager d'une équipe, j’ai accompagné de nombreuses sociétés dans le domaine des agro-industries.

 

Par la suite, mes compétences se sont affinées lors de missions de marketing stratégique. J’encadre aujourd’hui au sein de Bloomoon, un portefeuille de missions et une équipe de 4 consultants et assure à mes clients des livrables de qualité.

 

 

Jérémy Pons - Consultant Innovation

Avec mon diplôme d'ingénieur, j’ai acquis des connaissances solides dans les différents domaines de la chimie. J’ai enrichi cette formation première avec un double-diplôme à Dauphine en stratégie et économie internationale.

 

Au sein de Bloomoon, j’ai construit un capital de connaissances sur des sujets techniques variés. Ma capacité d'écoute me permet de comprendre des problématiques diverses et d'y apporter des réponses pertinentes.

 

 

 

 

 

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24

avril
2019

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #24

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Nous vous proposons ici de revenir avec vous sur les articles qui vous ont les plus marqué ces dernières semaines.

 

 

 Les 7 inventions des géants de la tech qu’on espère ne jamais voir. Non, nous ne sommes pas dans un projet de film futuriste de Steven Spielberg ou bien dans la prochaine saison de Black Mirror, la série qui met en lumières les dérives potentielles des nouvelles technologies. Nous vous parlons aujourd’hui de vrais projets dont les brevets ont été déposé. Des cages à salariés permettant d’évoluer sans danger parmi les robots dl’entreprise, un petit ourson mignon qui vous met un film ou démarre votre musique sur Spotify ou encore des dirigeables qui larguent des drones de livraison ? Heureusement que le dépôt de brevet ne signifie pas l’arrivée imminente des produits sur le marché… Découvrez les 7 inventions qui font peur ! 

 

 

Les compléments alimentaires, nouvel eldorado des startups ? Parmi toutes les tendances food que l’on peut trouver sur le marché français aujourd’hui et la démultiplication des acteurs dans ces secteurs, il reste néanmoins, un domaine à exploiter pour les startups. Alors que les salles de sport fleurissent à tous les coins de rues, que les médecines douces sont désormais prises en considération et que le yoga n’est plus un sport de hippie, ce sont les compléments alimentaires qui mènent la danse auprès des jeunes entrepreneurs. Découvrez ce nouvel eldorado. 

 

 Sauver le climat en 7 minutes Publiée le 17 avril à l'initiative du média The Intercept, c’est dans une vidéo d’animation qu’Alexandria Ocasio Cortez défend son Green New Deal et nous parle depuis les États-Unis du futur qui ont su, de 2020 à 2030, réagir à temps à l’urgence climatique. 

 

 

Michel et Augustin fraîchement racheté ! L’étoile montante française de la gourmandise Michel et Augustin a cédé le reste de son capital à son actionnaire principal Danone, passé de 40% à 95% du capital en avril 2019. A quel modèle de gestion est désormais promise cette pépite française ? 

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12

avril
2019

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #23

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Nous vous proposons ici de revenir avec vous sur les articles qui vous ont les plus marqué ces dernières semaines.

 

Course à la lune, demandez le programme :  Les États-Unis viennent d'avancer à 2024 leur projet de retour sur la Lune. La convoitise pour ses ressources naturelles, le prestige de la conquête ou d’autres ambitions expliquent la multiplication des projets lunaires. Usbek & Rica fait le point sur la calendrier lunaire des principaux acteurs spatiaux.

 

 

 

Découvrez 6 nouveaux métiers du futur : Le progrès et les avancées technologiques laissent entrevoir l'apparition de nouveaux métiers. Aujourd'hui anecdotiques voire inexistants, qui sait s'ils ne seront pas demain au coeur d'un monde dont toutes les composantes auront été modifiées ? Avec Maddyness découvrez quel sera votre futur métier !

 

 

Contre les effets indésirables, une IA pour personnaliser les doses de médicaments :  L’analyse des données des dossiers médicaux électroniques permet de prédire quels patients bénéficieraient d’une dose réduite de médicaments, limitant ainsi les risques d’effets indésirables. Découvrez sur La Tribune cette nouvelle technologie qui pourrait améliorer les soins aux patients.

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04

avril
2019

Série sectorielle agroalimentaire - Les packagings de 2040

 

Les packagings agroalimentaires existeront-ils toujours en 2040 ?

 

3ème contenu de notre série sectorielle sur la révolution Agroalimentaire, Bloomoon vous propose aujourd’hui d'imaginer le packaging de demain dans un contexte où l'environnement suffoque. Nos experts Etienne Barlot (designer référant) et Davy Besson (directeur du développement) ont confronté leurs opinions sur le sujet et analysé les alternatives qui existent.

 

Aujourd'hui, les emballages agroalimentaires ont de nombreux effets négatifs sur l'environnement et sur tous les enjeux de société qui en découlent. Face à cette augmentation des déchets plastiques, les industriels et consommateurs citoyens remettent désormais en cause le modèle d'hier et d'aujourd'hui. Ils se penchent déjà sur le packaging de demain, celui de 2040, avec une question en tête : existera-t-il toujours ?

 

Pour regarder le débat : https://www.youtube.com/watch?v=fR0r2CUKZA8&t=124s

 

 

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15

mars
2019

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #21

Bloomoon partage quotidiennement les découvertes de ses consultants, notamment sur LinkedIn avec comme volonté de vous apporter l'inspiration nécessaire pour être innovant dans vos projets.

 

Nous vous proposons ici de revenir avec vous sur les articles qui vous ont les plus marqué ces dernières semaines.

 

 La Chine, une superpuissance innovante : Méfiez-vous de l’eau qui dort, bien que la Chine soit perçue en tant que copieuse, il n’en reste pas moins qu’elle se place désormais deuxième des plus gros investisseurs mondiaux (après les Etats-Unis). En effet, ses investissements totaux en R&D atteignent 260 milliards de dollars. Et ses succès ne sont pas moindres, tels que la sonde lunaire Chang’e-4 qui plus est la première fois dans l’histoire humaine qu’un atterrissage se fait sur la face cachée de la lune. Et ils ne s’arrêtent pas là, cette nouvelle superpuissance innovante possède un grand avantage : son marché de taille considérable leur permet de faire une place à leurs innovations scientifiques et technologiques rapidement.

 

 

Pourquoi faut-il numériser la R&D agroalimentaire : Anticiper les risques et optimiser sa productivité tout en veillant sur la sécurité sanitaire des produits sont les enjeux principaux de la numérisation de la R&D en agroalimentaire. En effet, de nombreux avantages sont comptés dans cette démarche : assurer la conformité des produits tout au long du développement, optimiser les produits et leur emballage ou encore veiller à la production et au contrôle sanitaire. Ce dispositif de contrôle en temps réel peut rendre les entreprises plus agiles et capables de réagir aux changements tout en évitant les erreurs coûteuses. Découvrez les démarches à suivre.

 

 

Plus de déchet plastique pour la Norvège : La solution miracle qui met commerçants, consommateurs et producteurs de plastique d’accord se trouve dans ce pays voisin. Contrairement aux pratiques mondiales où 91% du plastique produit n’est pas recyclé, la Norvège recycle 97% de toutes les bouteilles en plastique produites. Grâce à l’organisation Infinitum, ces pratiques dépassent le reste du monde dans ce domaine. Mais quel est son secret ? Une nouvelle valeur du recyclage : un système de prêt lors de l’achat des bouteilles qui permet aux consommateurs d’obtenir des crédits en magasins ou bien de récupérer de l’argent.

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01

mars
2019

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #20

Bloomoon partage quotidiennement les découvertes de ses consultants, notamment sur LinkedIn avec comme volonté de vous apporter l'inspiration nécessaire pour être innovant dans vos projets.

 

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  Comment serons-nous soignés en 2030 ? Immunothérapie, thérapie génétique, IA, Big Data, médecine de précision... La médecine moderne continue à faire des pas de géant chaque jours. Découvrez comment vous serez soignés dans quelques années. 

 

 Les applications agricoles qui dynamisent le rendement des producteurs : Salon de l'Agriculture oblige, découvrez comment la transformation digitale permet à nos producteurs d'optimiser leurs exploitations et de résoudre certains enjeux majeurs.

 

 Comment accepter la complexité dans un monde augmenté ? Le niveau d'exposition et d'accès à l'information à rendu les consommateurs très exigeants. Comment une marque/ entreprise souhaitant proposer des produits innovants

 

 25% des déchets plastiques bientôt recyclés en carburant : Des chercheurs américains annoncent être capables de transformer vieilles bouteilles, emballages et autres jouets polluants en essence et diesel. La fin d’une hérésie écologique ?

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19

février
2019

Série sectorielle agroalimentaire - Infographie sur les coproduits

1er contenu de notre série sectorielle sur la révolution Agroalimentaire, Bloomoon vous propose aujourd’hui de découvrir comment valoriser les coproduits de ce secteur.

Les coproduits sont des résidus créés au cours d’un processus de fabrication.
Pour des enjeux environnementaux, économiques et sociétaux, ces déchets peuvent être valorisés et réutilisés dans une autre chaîne de production.

Nous vous partageons dans une infographie synthétique les étapes indispensables de la valorisation des coproduits.

 

Lire l'infographie : http://bit.ly/2T1le0R

 

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15

février
2019

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #19

Bloomoon partage quotidiennement les découvertes de ses consultants, notamment sur LinkedIn avec comme volonté de vous apporter l'inspiration nécessaire pour être innovant dans vos projets.

 

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 Après le high-tech et le low-tech, la naissance d’un nouveau concept : le clean-tech : Précédemment dans nos dernières newsletters, nous avons comparé de nouveaux procédés telles que la high-tech et la low-tech. Aujourd’hui, nous vous présentons la clean-tech. Entre tous ces techs, quelle pratique doit-on prioriser pour optimiser ses performances ? Pour ce mouvement provenant des Etats-Unis, la clean-tech permet de développer des solutions durables, inclusives et des usages raisonnés. En revanche, contrairement au low-tech, l’impact écologique n’est pas suffisant, il faut remplir des critères de soutenabilité.

 

 Le ratio vitesse innovation : Toute entreprise souhaite sensibiliser ses employés à l’innovation. Nous avons auparavant rencontré de nombreuses méthodes mais comment être sûr de ne pas étouffer l’innovation ? Great Place to Work, acteur méthodologique du bien-être au travail, a développé une nouvelle métrique qui permet de visualiser le niveau d’innovation d’une entreprise. Il s’agit du ratio de vitesse innovation (RVI). Explorer à travers cet article les meilleures études de cas et calculez votre ratio.

 

 L'agilité : La méthode agile, ce terme omniprésent dans le jargon dit « corporate », utilisé à tort et à travers qui se voudrait synonyme de réactivité et d'adaptabilité devient de plus en plus générique. Mais que signifie vraiment l’agilité ?

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31

janvier
2019

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #18

Bloomoon partage quotidiennement les découvertes de ses consultants, notamment sur LinkedIn avec comme volonté de vous apporter l'inspiration nécessaire pour être innovant dans vos projets.

 

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 Mention spéciale green pour l’APIFILM au SIRHA : Issu de la rencontre entre la cire d’abeille, du tissu de coton et de résine de pin, l’APIFILM reçoit une mention spéciale green lors du grand prix de l’innovation organisé sur le Salon International de la Restauration et de l’Hôtellerie et de l'Alimentation (SIRHA). L’objectif 0 déchet et le recyclage sont à l’honneur dans le secteur agroalimentaire, ce produit moulable, auto adhérent, lavable et réutilisable pendant un an peut par la suite être composté. Découvrez son histoire.

 

 

Comment les directeurs innovation vont réenchanter en 2019 l’implication des collaborateurs et des startups dans la co-création d’offres nouvelles ? Pour faire face à l’effet « machine à POC », les directions innovation ont tout intérêt à mettre en place un nouveau plan d’action pour 2019. Nous vous proposons de découvrir quelles sont les 7 actions à mettre en place pour répondre aux enjeux de réduction du cycle d’innovation et dans la mobilisation et capacité créative des collaborateurs à travers des outils et méthodes d’intelligence collective et de co-construction.

 

 

 L’hyperloop voué à révolutionner la mobilité de demain, mais avez-vous pensé à ses inconvénients ? En effet, ce transport du futur nous emmène vers un avenir plus vert et plus sécurisé car il fonctionnera entièrement à l’électricité tout en étant totalement automatisé afin de réduire les risques liés à l’erreur humaine. Ce projet présenté par Elon Musk permettrait de voyager à travers des tubes encore plus vite qu’un avion de ligne. Mais ce n’est pas sans conséquence, ce moyen de transport dispose d’autant d’avantages que d’inconvénients…

 

 

La mobilité de demain dans la ville du futur : Pour repenser la ville de demain, les axes de mobilité se développent autour des enjeux environnementaux et sociétaux. Plusieurs innovations se développent pour répondre à ces problématiques telles que le vélo-cargo, la route connectée ou bien le free-floating qui permettrait aux citoyens d’apporter des pratiques eco-friendly. Ces transformations sont motivées par une véritable prise de conscience générale des enjeux socio-économiques et écologiques majeurs qui ne cessent de faire grandir le vivier d’innovations.

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18

janvier
2019

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #16

Bloomoon partage quotidiennement les découvertes de ses consultants, notamment sur LinkedIn avec comme volonté de vous apporter l'inspiration nécessaire pour être innovant dans vos projets.

 

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L’innovation apporte un pas de plus vers l’autonomie pour faire face aux handicapes : Pour soulager le quotidien de personnes en situation de handicap, de nouvelles innovations viennent répondre aux problématiques de mobilité et de sécurité. Parmi les nombreuses innovations technologiques présentées au CES 2019 de Las Vegas qui sont parfois jugés trop gadget, celles-ci permettent d’acquérir une totale indépendance pour des personnes en difficultés. Voiture autonome, robot médical, lampe connectée, sonnette révolutionnaire, découvrez les concepts.

 

 

 L’Intelligence Artificielle au service du recrutement :  outil complémentaire ou successeur des ressources humaines ? : Après la numérisation du lieu de travail, ce sont les nouvelles technologies qui vont recruter les prochains collaborateurs. Utilisé par le cinquième conglomérat le plus riche de la Corée du Sud, le groupe Lotte, l’intelligence artificielle vient bouleverser les modes de recrutements des entreprises. Si certains recruteurs envisagent un impact important, plusieurs problématiques éthiques se manifestes telles que le traitement des discriminations ou bien un manque de personnalisation lors des entretiens. Quel sera le rôle de l’intelligence artificielle dans un processus aussi humain et délicat que le recrutement ?

 

 

 La french tech au CES 2019 : Du 8 au 12 janvier 2019 se déroulait à Las Vegas le CES 2019 (Consumer Electronics Show) regroupant toutes les tendances de l'innovation high-tech et numérique. 4 startups françaises liées à des laboratoires du CNRS ont installé leur stand dans ce grand salon mondial pour présenter leurs innovations. Découvrez le meilleur de la French Tech à Las Vegas.

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14

décembre
2018

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #15

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Nous vous proposons ici de revenir avec vous sur les articles qui vous ont les plus marqué ces dernières semaines

 

 

Transformer une étude clinique en véritable innovation : développer des prothèses, de la peau, du cartilage ou encore des os par une imprimante 3D.

 

 

 

 

 

 

 

Innovation, environnement et économie circulaire, le nouveau produit 3 en 1 de l'environnement par Leygatch : un produit biodégradable et compostable qui permet d'augmenter la durée de vie d'un aliment de 20%.

 

 

 

 

 

La lutte contre la pollution des eaux grâce au biomimétisme : efficace à près de 90%, cette innovation biomimétique peut retenir par simple adsorption les molécules de polluants dissoutes.

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28

novembre
2018

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #14

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Biomimétisme : l'hydrolienne va révolutionner les modes de productions d'énergie alternatifs : Contrairement aux hydroliennes à turbine ou aux éoliennes et aux panneaux solaires, cette hydrolienne n'a besoin d'aucun élément tel que le vent ou le soleil pour produire de l'énergie. C'est en observant les modes de déplacement des anguilles ou des raies manta que ce prototype a été développé, découvrez ses avantages et fonctionnalités.

 

 

 

 

 

 

Développer l'état d'esprit innovation dans une entreprise est à la portée de tous : L'innovation ne se limite pas aux start-ups, les plus grandes entreprises telles que Google, Facebook ou IBM démontrent qu'il ne faut pas se limiter au profil de l'entreprise. Il s'agit alors de modifier l'environnement professionnel et adopter un style de leadership pour alors transofrmer la force de travail en une force de créativité illimitée.

 

 

 

 

 Foodtech, un marché en pleine expension : né d'un changement de comportement des consommateurs, la foodtech allie technologie et alimentation. Découvrez les enjeux de ce nouveau marché.

 

 

 

 

 

 

Pollutec 2018, les 5 grands prix "Entreprises et Environnement" : les prix suivant : économie circulaire, la lutte contre le changement climatique, la biodiversité, la meilleure déclaration de performance extra-financière volet environnement et les innovations dans les technologies et les modèles économiques ont été décernés respectivement aux 5 entreprises les plus impliquées. Découvrez quelles actions ont été menées

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14

novembre
2018

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #13

Bloomoon partage quotidiennement les découvertes de ses consultants, notamment sur LinkedIn avec comme volonté de vous apporter l'inspiration nécessaire pour être innovant dans vos projets.

 

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L'innovation est à chaque coin de rue, découvrez le potentiel des objets du quotidien : A Nevers avait lieu le Le Sommet International de l'Innovation en Villes Médianes, des innovations remarquables sur des objets du quotidien ont retenu l'attention. Du passage piétons numérique aux lunettes avec dispositif d'alerte en cas de chute... Découvrez les 5 exemples qui pourraient boulverser votre quotidien.

 

 

 

 

 

 

Intégrer le bien être dans l'espace de travail, un premier pas majeur vers l'innovation. Découvrez quels sont les meilleurs éménagements conduisant à la créativité.

 

 

 

 

 

 

 

L'esport prend de l'ampleur : ce secteur où l'innovation et la créativité priment pourrait bien devenir une part importante de lancement d'innovations notamment sur Paris. Découvrez les enjeux d'un marché à ne pas négliger...

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29

octobre
2018

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #12

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  Le Hacking Health : une nouvelle méthode d'open innovation : Le hacking Health organisé par le Grand Besançon, le Pôle des Microtechniques et le Centre Hospitalier Universitaire a réuni 300 personnes autour de 30 problématiques. Cette méthode qui lie la pluridisciplinarité et la collaboration est motrice d'innovation et ne peut être négligée. 

 

 

 

  Comment définir et contrer les freins à l'innovation : du financement à la stratégie des fournisseurs en passant par le soutient du conseil d'administration et les retombées tangibles des investissements dans l'innovation

 

 

 

 

 

 

 

 

  Le rapport entre l'Homme et l'Animal est fondamentalement essentiel à l'émergence de nos civilisations : Les Conférences Homo Animalis animées par Gilles Boeuf aborde l'étude des animaux comme source d'innovations. "lls sont à la fois outils, ressources, objets de projection et d'émotion. Ils nous forcent à regarder notre environnement avec des yeux différents, à remettre en cause nos certitudes."
Découvrez ce nouvel épisode passionnant de Biomimétisme (innover en s'inspirant de la nature).

 

 

  Pourquoi les PME ont intérêt d'innover d'ici 2020 : Cette étude réalisée par Ricoh Europe illustre parfaitement l'importance de l'Innovation pour les entreprises. Vecteur de croissance et de leadership pour les grands groupes, l'Innovation apparaît comme vitale pour les PME : 1/3 des petites et moyennes entreprises internationales pourraient ainsi disparaître si elles n'arrivent pas à suivre le train...

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12

octobre
2018

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #11

Bloomoon partage quotidiennement les découvertes de ses consultants, notamment sur LinkedIn avec comme volonté de vous apporter l'inspiration nécessaire pour être innovant dans vos projets.

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 Comment exploiter une innovation sur différents produits : Les ultrasons sont déjà utilisés pour nettoyer quelques objets du quotidien. Aujourd’hui, nous pouvons désormais appliquer cette technique sur le textile. En effet, des bulles microscopiques provenant des ultrasons vont désintégrer les microbes et décrocher la saleté encore plus délicatement que si on lavait à la main. Cette technologie pourrait probablement changer plusieurs modes de consommation…

 

 

 

 

 

Favoriser l'innovation de ses salariés : la recette du bonheur : Le CEO de l’entreprise La crème de la crème s’est penché sur la liste des piliers qui donnent au quotidien un parfum de bien-être aux salariés d’une entreprise. Découvrez quels sont les moyens employés pour que le bien-être au travail permette de stimuler l’innovation : le modèle start-up.

 

 

 

 

 

 

 

Quel avenir pour l'homme dans l'entreprise du futur ? : C’est bien connu, on dit souvent que l’intelligence artificielle remplacera l’homme dans l’usine du futur. Or, l’expérience vécue par cette entreprise démontre que les robots ne pourront jamais les remplacer mais qu’en revanche, les robots deviendront nos collaborateurs du futur

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04

octobre
2018

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #10

Bloomoon partage quotidiennement les découvertes de ses consultants, notamment sur LinkedIn avec comme volonté de vous apporter l'inspiration nécessaire pour être innovant dans vos projets.

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Innovation Corporate : comment passer de l'idée à la grande échelle ? :  Vouloir imposer une culture entrepreneuriale ou décréter l’innovation en entreprise ne fonctionne pas. Il faut aborder l’enjeu de l’innovation corporate à la fois par une démarche organisationnelle et culturelle qui permet de réduire les difficultés inhérentes à toute organisation et de diffuser une culture entrepreneuriale.

 

 

 

 

 

 

Le partenariat entre Renault et Google bouscule le secteur automobile : 

Voitures connectées, intelligentes, autonomes, Renault multiplie les partenariats pour affirmer son leadership dans le domaine. Celui avec Google le positionne de fait comme le constructeur automobile le mieux armé pour commercialiser la voiture de demain.

 

 

 


 Où en est la technologie de traduction simultanée ?: Pouvoir discuter dans n'importe quelle langue sans besoin d'apprentissage et en temps réel, la traduction simultanée promet de grandement faciliter la communication des populations. Découvrez les avancées d'une technologie qui fait parler d'elle depuis si longtemps.

  

 


 Inde, la start-up britannique, veut récréer le shopping grâce à la réalité augmentée :

 Le pari de la start-up a semblé porter ses fruits. En quelques années seulement, Inde a gagné la confiance de nombreux clients, dont Universal Studio, Coca-Cola ou encore National Geographic. Dans de nombreux cas, ils ont créé une animation sur grand écran avec laquelle le public peut interagir.

 

 

 

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18

septembre
2018

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse #9

Bloomoon partage quotidiennement les découvertes de ses consultants, notamment sur LinkedIn avec comme volonté de vous apporter l'inspiration nécessaire pour être innovant dans vos projets.

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8 façons de créer de la place pour innover :  L'espace physique (fabs labs...) n'est pas suffisant pour innover. Cet article présente les 8 manières de dégager un espace intangible mais primordial pour innover !

 

 

 

 

 

 

Le design numérique peut-il être responsable et social ?

"Comment inventer une conception numérique responsable et sociale, qui respecte la vie privée, l'environnement, ou nous prémunisse d'une captation abusive de notre attention ? " tel est le sujet abordé lors d'Ethics by Design. Découvrez le design éthique dans cet excellent article écrit par Usbek & Rica.

 

 

 

 

Les aliments disruptifs, au carrefour de l'innovation et des représentations anthropologiques: "La « disruptive food », ou (alimentation disruptive), correspond à toute expérience qui, par le biais d’une invention (technologique, de procédés, de services, marketing, sociétale) permet la consommation d’une typologie d’aliments ou de produits auparavant tabous, interdits ou inconnus au sein d’une culture alimentaire donnée." Découvrez sur The Conversation ce phénomène innovation.

  

 

 

Innovation, la fin des idées reçues ! :

 « Si tu n’innoves pas, tu meurs !, l'innovation est reservée aux jeunes,  tous le monde doit-être impliqué dans l'innovation...».  Denis Gancel, président fondateur de W, enseignant à Sciences Po Paris dénonce les idées reçues sur l'innovation.

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09

juillet
2018

Agroalimentaire : les nouveaux modèles d'affaires impulsés par la transition numérique

 

Bloomoon, société de conseil en innovation identifie les innovations qui permettent de créer de la valeur. Nous vous proposons aujourd'hui de découvrir les nouvelles tendances de consommation et d'achat liées à la transition numérique dans l’agroalimentaire.

 

Réseaux sociaux, applications, assistants vocaux, … La technologie change les habitudes de vie et de consommation alimentaire des français. Tous ces changements de pratiques obligent les acteurs traditionnels de l'agroalimentaire à évoluer et à réfléchir à leur modèle d'affaires. Etre capable de le renouveler sera déterminant pour survivre dans ce secteur, mais comment évoluer ?

 

 

Nomadisme, aliments santé et proximité : des tendances actuelles et connectées

 

La population française est aujourd'hui composée à 80% d'Urbains. Très mobiles, ils ont rapidement adopté les tendances du nomadisme et du snacking hors domicile pour suivre leur mode de vie très actif. La consommation nomade concerne tous les aliments et les boissons que l’on emporte du lieu d'achat pour manger à son domicile, sur son lieu de travail ou à l'extérieur.  

 

Mais, si le déjeuner représente aujourd’hui 56 % des visites nomades en restauration, nous observons une multiplication du développement d'applications mobiles dédiées à la commande : livraison de courses à domicile, livraison de plats (Uber eatsFoodora, Frichti, Food Chéri...) ou encore de box de préparation de recettes (Quitoque, Saveurs d'enfants...).  La livraison se fait essentiellement pour le dîner (45% des commandes) mais se développe pour le déjeuner avec des solutions de plats sains ; les jeunes entre 18 et 25 ans représentent 55% des achats de livraison à domicile. 

 

L’accélération du mode de vie, la volonté de passer moins de temps en cuisine, de consommer rapidement et différemment se fait également ressentir dans les rayons avec le développement de solutions repas et de packagings innovants permettant le nomadisme. En 2016, le chiffre d’affaires du rayon snacking avait progressé de 9 % pour atteindre 740 millions d’euros, selon les données du panel Nielsen. 

 

 Parmi les tendances de consommation actuelles retrouvées dans le numérique on pense notamment : 

  • La santé, de nouvelles applications mobiles telles que Yuka et Scan'Up ont été créées pour aider le consommateur à déchiffrer la composition des produits qu'ils achètent, leur Nutri-score ou encore leur origine.  
  • Exit les produits venus de loin, les français veulent consommer local et expriment leur volonté de se rapprocher des producteurs. Le numérique rend possible ce rapprochement entre producteurs et consommateurs, notamment grâce à l'application mobile La ruche qui dit oui
  •  

Vous pouvez retrouver ces tendances dans notre article "6 tendances alimentaires qui envahissent les rayons de nos supermarchés préférés" : http://www.bloomoon.eu/fr/actualites/lettres-de-veille-et-white-papers/tendances-agro-2018 

 

 

 

Personnaliser les produits pour séduire le consommateur  

Enfin, après un développement par volumes puis par valeurs, les industriels du secteur agroalimentaire réfléchissent aujourd'hui au développement de nouvelles expériences de consommation via la personnalisation.Elle permet d'ajouter un sentiment d'affection pour la marque et un lien unique avec le produit, son produit.  

 

M&M'S, Coca-Cola et Nutella et plus récemment Blédina proposent une personnalisation via internet., que l’on retrouve également en magasin, et plus seulement dans la restauration, avec l'apparition de concepts tels que les bars à jus, les bars à soupes, les sandwichs personnalisables, les mueslis... Il est possible d’acheter une bouteille de Coca ou le pot de Nutella avec son prénom sur l'étiquette, mettre le prénom de son bébé sur son premier pot Blédina, commander des paquets de M&M's avec des chocolats aux couleurs de son équipe de foot préférée par exemple...  

 

 

L'acte d'achat en 2018 est... délocalisé et connecté 

La consommation sur internet via un ordinateur physique se délocalise sur les smartphones et tablettes, plus pratiques et plus rapides.  On ne parle alors plus de e-commerce mais de m-commerce (sur Mobile donc). Selon une enquête CSA pour la Fevad, 32% des acheteurs sur internet (43% chez les 18-24 ans et 50% chez les 25-34 ans) ont commandé avec leur smartphone en 2017. 

 

Cette pratique vient modifier en profondeur l'acte d'achat : il peut désormais se faire "n'importe où", dans des endroits et des moments inhabituels : dans les transports en commun, au milieu de la nuit, sur son lieu de travail, mais reste plus compliquée pour l’alimentaire où l’expérience physique avec le produit possède encore une grande importance. 

 

Ces applications smartphones demandent un parcours d’achat simplifié pour convertir les utilisateurs à la livraison. Il est donc nécessaire de bien réfléchir à l’ergonomie et au design de l’application. 

 

Même si les circuits traditionnels, et plus particulièrement les hyper et supermarchés, restent actuellement les lieux d’achat de produits alimentaires les plus fréquentés par les consommateurs, Nielsen prévoit que les ventes en ligne de produits de consommation dépassent les ventes en magasin d’ici 5 ans (Rapport « What’s next in e-commerce »).  

 

En témoigne la marque allemande Nu3 qui a fait le pari d'un modèle d'affaire 100% numérique pour vendre ses aliments et ses solutions repas santé, bio.  

 

Pour faire évoluer votre modèle d’affaires, votre réflexion doit se construire autour des tendances alimentaires  que vous souhaitez suivre (santé, bio, local…), et en prenant en compte le rythme de vie des urbains. Il est aussi très important de connaître ses consommateurs et leurs comportements sans oublier de leur offrir de la transparence sur les produits qu’ils  achètent.

Mais n’oubliez pas, pour qu’il soit vendu, un produit doit avant tout être bon !

 

 

Vous souhaitez conduire des projets innovants jusqu’au marché ? Vous vous demandez comment prendre les bonnes décisions dans l’incertitude ?

Contactez Bloomoon pour affirmer votre leadership sur le secteur agroalimentaire !

Lire notre étude de cas « quelles opportunités de nouveaux marchés pour la tomate ? »

 

 L'AUTEUR :

 

 

 

 

 

 

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04

juin
2018

Design Thinking - Réflexions sur l'accès domestique à l’énergie électrique

Comment remettre l'utilisateur au centre du processus d'innovation ? Bloomoon mène une veille quotidienne et dégage des thématiques, issues de réelles souffrances des utilisateurs finaux, pour faire évoluer notre société en cohérence avec l’Homme, son époque et l’entreprise.

 

Aujourd'hui nous proposons aux acteurs de l'Innovation Energétique des pistes de réflexions, orientées utilisateurs, afin de réinventer l’accès domestique à l’énergie électrique, qui fait fonctionner petits et gros électro-ménagers. Elément incontournable du quotidien, le design de la prise électrique a très peu évolué ces dernières années et pose de nombreux problèmes de compatibilité et de sécurité. 

 

En replaçant les utilisateurs au centre de la réflexion, découvrez dans le document en téléchargement ci-dessous, qu'elles pourraient-être les pistes d'innovation.

 

 

 

 

 

 

 

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01

juin
2018

Le coup d'oeil de Bloomoon - La revue de presse #6

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Améliorer le bien-être des animaux et des agriculteurs, permettre une meilleure productivité, aide à la prise de décision : Innover maintenant pour créer l’agriculture de demain.Les objets connectés vont permettre de générer de nombreuses données, indispensables pour améliorer la qualité des produits, leur rendement et leur traçabilité mais aussi de regagner une compétitivité de premier plan sur l’agriculture française.

Retrouvez notre Livre Blanc  "Agroalimentaire : un secteur stratégique pour la France – Enjeux et Tendances de développement ".

 

 

 Etude "les nouvelles stratégies d'innovation 2018-2020, vision prospective 2030", ce que l'on en retient : 

Mobilisation de l'ensemble des fonctions et des salariés, plus grande autonomie... découvrez les conseils et les recommandations mis au service des entreprises pour leurs stratégies d'innovation. 

 

 

 

 

 

Une nouvelle application dans la santé connectée qui peut sauver des vies : L’entreprise Alivecor utilise l’intelligence artificielle pour détecter un rythme cardiaque anormal et transmettre ces informations au médecin en cas d’urgence.

 

 

 

 

 

 

Biomimétisme et bioassistance au service de l’écologie du futur, un sujet qui intéresse de près l’équipe Bloomoon et qui nourrit sa réflexion.Découvrez dans cet article comment la dépollution par le vivant, et notamment par les champignons offre des solutions intéressantes et plus économiques que celles existantes.

Pour voir (ou revoir) le webinar réalisé par Bloomoon sur le biomimétisme, cliquez ici : 

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22

mai
2018

Coup d'oeil Bloomoon - La revue de presse #5

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Nous vous proposons ici de revenir avec vous sur les articles qui vous ont les plus marqué ces dernières semaines.

 

 

"Scrute la nature, c'est là qu'est ton futur" :  Les ailes de coccinelle fournissent un nouveau modèle de structure compacte déployable et ultra résistante. Cet article montre encore une fois à quel point la nature est une source inépuisable d'inspiration pour l'Homme et permet de faire émerger des produits et des processus innovants qui peuvent révolutionner tous les domaines.

  

 

C’est qui le patron ?! : L’innovation qui crée de la valeur sociétale . Des produits qui respectent le cahier des charges établi par les consommateurs sociétaires de La marque du consommateur ?

C’est le modèle choisi par C’est qui le patron ?!, un succès puisque la marque affiche des chiffres de vente bien au-delà de celles prévues. La marque avait été citée pour illustrer le choix consciencieux comme tendance alimentaire 2018 dans notre article « Les 5 desserts les plus innovants de 2017 » 

 

 

Un pneumatique (TPU) sans chambre à air, imprimé en 3D : Un pneu increvable de vélo increvable grâce à l'impression 3D ? C'est ce que vient de faire l'entreprise BigRep basée à Berlin. 

 

 

 

 

 

 

 

Dans notre Livre Blanc "Agroalimentaire : un secteur stratégique pour la France" nous avions fait le constat que malgré notre positionnement stratégique au niveau agricole, la France est en retard concernant l'agroalimentaire. Or, l'innovation représente un facteur clé de la compétitivité de l'agriculture et de l'industrie agroalimentaire françaises, notamment à l'export.

Regagner une compétitivité de premier plan sur l'agriculture passe par la robotisation.

 

 credit : Mashable Daily

 

 

 

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04

mai
2018

La Beauté Connectée : la prochaine révolution cosmétique

Secteur industriel le moins connecté, la cosmétique est-elle entrain de vivre une révolution pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs ? Réalité augmentée, capteurs, applications, objets connectés..., les avancées technologiques sont nombreuses ! Bloomoon vous propose un état des lieux, à travers une infographie inspirante.

 

Accédez à l'intégralité de l'infographie au lien ci-dessous ou en cliquant sur l'image :

 

Pour découvrir la suite, téléchargez l'infographie au lien ci-dessus ! 

 

 

 

Marie Joly

 

 

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02

mai
2018

Le coup d’œil de Bloomoon - La revue de presse - Bloom News 4

Bloomoon partage quotidiennement les découvertes de ses consultants, notamment sur LinkedIn avec comme volonté de vous apporter l'inspiration nécessaire pour être innovant dans vos projets.

Nous vous proposons ici de revenir avec vous sur les articles qui vous ont les plus marqué ces dernières semaines.

 

 

Propriété intellectuelle : La propriété industrielle est-elle un frein à l'innovation ?Découvrez quel est le rôle que jouent  les droits de propriété intellectuelle (brevets, marques, dessins et modèles industriels, droits d’auteur) dans le but d'encourager l’innovation et la créativité.  

 

 

 

 

 

 

 Agriculture du futur : Exploiter méthodiquement la lumière pour gérer l'ensemble des paramètres de la   végétation ? Cette option semble être un des axes les plus prometteurs de l'agriculture de demain. La start-up UV Boosting a même décidé de parier sur l'effet phytosanitaire que peut avoir la lumière pour "vacciner" les plantes. Cela ne se substitue pas aux fongicides mais permet de réduire les doses utilisées. Découvrez quelques technologies qui répondent à des questions climatiques et environnementales auxquelles l'agriculture doit faire face. 

 

 

 

L'innovation indispensable, oui, mais comment s'y prendre ? : L'innovation doit être un état d'esprit partagé, il faut animer le "processus d'idéation" de l'entreprise, accompagner la maturation et l'incubation des idées... Découvrez certains éléments que les équipes de Bloomoon mettent en pratique au quotidien. 

 

 

 

 

 

 Biomimétisme : les 5 animaux préférés des innovateurs La fourmi, l'araignée, le poulpe est bien d'autres encore inspirent les chercheurs pour leurs capacités hors du commun. Cet article montre de nouveau que la nature, et notamment les animaux sont une source inépuisable d'inspiration pour l'Homme.

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20

avril
2018

6 tendances alimentaires qui envahissent les rayons de nos supermarchés

 Le salon MADE est le rendez-vous BtoB des marques de distributeurs. En 2017 il a réuni 450 exposants (start-ups, TPE, PME et grands groupes) et plus de 4000 visiteurs professionnels. Depuis 15 ans ce salon permet aux industriels et fabricants alimentaires de présenter leurs produits et leurs capacités de production aux distributeurs.

 

 

Bloomoon, société de conseil en innovation vous propose de découvrir en avant-première les innovations et les tendances de consommation repérées sur le terrain.

La population française vieillissante évolue, ses habitudes et le contenu de ses caddies aussi. Baby-boomers arrivés à un âge mûr, personnes seules, personnes éloignées de leur lieu de travail, consommateurs critiques et exigeants… Tous ces facteurs associés à des prises de conscience et des tendances lourdes (bien-être et santé, plus grand respect de l’environnement et du monde animal…) induisent une consommation différente : naturalité, produits « sans » …

Zoom sur ces nouvelles tendances !

 

 

 

      1. Le végétal 

Les industriels et les consommateurs font la part belle aux produits sans protéines animales : saucisses végétales à base de blé et de pois (Herta), steaks soja et pois (Fleury Michon) …

 

Vous avez sûrement repéré cette tendance dans les rayons de vos supermarchés, et peut-être même y avez déjà vous succombé ! (Nous oui : il y a quelques semaines nous avions goûté les yaourts « Les petites pousses », à base de lait de coco et de lait d’amande, garantis sans protéines de lait de vache).

Retrouvez notre article sur le sujet : ici 

Paradoxalement, les alternatives à la viande sont jugées par les français comme des produits plus sains alors qu’ils vont à l’encontre de la recherche de naturalité puisque ce sont des produits très transformés.

 

La tendance du végétal est souvent associée à de nouveaux modes de consommation :

Le flexitarisme, qui consiste à réduire ses apports en protéines animales en général, pas seulement la viande rouge, pour faire la part belle aux légumes, légumineuses et céréales. Aujourd’hui entre 25 et 35% des français sont considérés comme flexitariens. La stratégie d’évitement commence souvent pour des raisons budgétaires, à cause des prix élevés de la viande et du poisson. Les marques utilisent une sémantique d’omnivore pour essayer de conquérir les flexitariens. Ils utilisent par exemple les dénominations « nuggets » et « steaks » végétaux, alors que les termes « lait », « crème » et « beurre » sont réservés par la loi aux produits animaux. On ne retrouvera donc pas de « lait végétal » dans les rayons mais une « boisson végétale ».

 

Le véganisme, qui consiste à ne consommer aucun produit d’origine animale. On estime aujourd’hui que les végétariens représentent 1 à 3% de la population et les végétaliens/vegans seulement 0.5 à 1% de la population. Bien que marginales, ces populations sont très médiatisées (notamment sur les réseaux sociaux comme Instagram).

 

 

 

 

      2. La naturalité

L’assiette des français est de plus en plus verte. Ils sont en quête de produits plus naturels, authentiques, ils revoient leur consommation de fruits et légumes à la hausse, sont plus attentifs à la liste d’ingrédients des produits qu’ils achètent, qu’ils veulent la plus courte possible et rejettent ce qui est industriel et transformé. Le premier moteur de cette tendance est de lutter contre le vieillissement, avec une volonté de rester jeune le plus longtemps possible ainsi que d’éviter certaines maladies chroniques. Cette tendance s’accorde avec celle de la course à pied, du yoga ou du fitness en général.

 

Plusieurs stands sur le salon proposaient des jus de fruits et de légumes, ventant la naturalité et les qualités nutritionnelles, par un pressage et une stérilisation à froid.

 

 

     3. Les produits « SANS »

Les produits « sans » envahissent les rayons : sans gluten, sans lactose, sans OGM, sans gras, sans sucre … Auparavant réservés aux personnes allergiques, intolérantes ou diabétiques, ces produits répondent à la demande d’une clientèle nouvelle, qui souhaite consommer différemment, plus sainement et des produits plus diversifiés.

 

 

    4. Les « super aliments »

Toujours dans cette idée de mieux consommer, de se protéger contre certaines maladies, notamment les maladies cardio-vasculaires, les français se tournent vers les « superfood », aliments supposés avoir des actions positives sur la santé via des bienfaits supérieurs aux autres aliments. Sont concernés : l’avocat, les baies de Goji, les algues, les graines de chia… et bien d’autres encore. La biscuiterie de l’Abbaye vient par exemple de sortir une gamme de biscuits à la spiruline, une algue très riche en vitamines et minéraux.

 

 

    5. Le BIO

C’est LA tendance gagnante de ces dernières années, plus de magasins spécialisés, plus de clients…

 

Elle s’étend désormais à d’autres rayons des supermarchés : produits cosmétiques, produits d’entretien… et plus seulement aux fruits et légumes. Impossible de ne pas la remarquer quand on fait ses courses !

 

 

    6. La proximité 

Exit les produits venus de l’autre bout du monde, les produits français ont la côte !

 

Après les scandales alimentaires de ces dernières années, les consommateurs français se soucient davantage de la traçabilité des aliments qui prennent place dans leurs assiettes : fruits et légumes cultivés dans la région, viande d’origine française… Le « Made in France » et les aliments du terroir français n’ont jamais été aussi tendances que cette année. Les supermarchés sont délaissés par une partie de la population pour des coopératives et des magasins à la ferme.

 

C’est le parti pris par Alpina avec ses pâtes et ses crozets made in France ou encore celui de Lucien Georgelin qui affiche le drapeau tricolore sur chacun de ses produits (confitures, céréales…). Plus que seulement « marketing » ces produits répondent à une demande de plus forte des consommateurs de surveiller leur alimentation et surtout l’origine des produits qu’ils ingèrent.

 

 

Notre visite sur le salon MADE nous a confirmé les observations identifiées lors de nos missions de conseil : les français ont aujourd’hui un dicton « Manger moins mais manger mieux ».

 

La France, forte de sa tradition culinaire et terre d’épicuriens où manger reste un vrai plaisir, nous passons encore beaucoup de temps à table et ce malgré des emplois du temps très chargés et des journées de travail à rallonge. La consommation de produits bruts diminuant, les industriels s’adaptent aujourd’hui pour proposer de nouvelles solutions repas qui satisferont ces nouveaux modes de consommation.

 

Vous souhaitez en apprendre plus sur ces tendances et bénéficier d'une expertise pour adapter vos offres sur ces nouvelles attentes des consommateurs d'aujourd'hui ? Contacter les consultants de Bloomoon  !

 

 

 

LES AUTEURS :

 

 

 

 

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18

avril
2018

Le coup d’œil de Bloomoon - La revue de presse

Bloomoon partage quotidiennement les découvertes de ses consultants, notamment sur LinkedIn avec comme volonté de vous apporter l'inspiration nécessaire pour être innovant dans vos projets.

Nous vous proposons ici de revenir avec vous sur les articles qui vous ont les plus marqué ces dernières semaines.

 

 

 Agricool : leurs fraises qui ont du goût vont bientôt se retrouver dans un lieu de production unique au sein des magasins Monoprix, aux côtés des pleurotes de la Boîte à Champignons. 

 

 

 

 

 

 

In-Cosmetics 2018 : Pendant 3 jours Amsterdam est devenue la capitale de l'industrie cosmétique mondiale. Bloomoon y a découvert les tendances d'innovation actuelles et a animé la conférence "Consumers : the acceleration factor for innovation in beauty industry".

Retrouvez bientôt notre article !

 

 

 "Scrute la nature, c'est là qu'est ton futur" : Les ailes de coccinelle fournissent un nouveau modèle de structure compacte déployable et ultra résistante. Cet article montre encore une fois à quel point la nature est une source inépuisable d'inspiration pour l'Homme et permet de faire émerger des produits et des processus innovants qui peuvent révolutionner tous les domaines. 

 

 

 

  La technologie est-elle l'avenir de l'Homme ? C'est une question qui se pose depuis plusieurs années déjà et qui donne lieu à des débats enflammés : améliorer l'existant ou créer de nouvelles capacités humaines, ralentir ou éliminer le vieillissement... Est-ce bientôt la fin de l'humanité telle que nous la connaissons pour la remplacer par une civilisation techniquement parfaite ? 

 

 

 

 

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09

avril
2018

L'impression 3D au service de l'industrie agroalimentaire

 

L'impression 3D est une technologie qui fascine nos lecteurs. Lors de notre enquête en Juin dernier, 58% d'entre eux déclaraient s'intéresser de près à l'opportunité d'innovation offerte par cette technologie.

Bloomoon vous propose aujourd'hui un focus sur l'apport de l'impression 3D dans l'industrie agroalimentaire. Secteur industriel le plus innovant, l'agro s'est emparé de cette technologie qui est arrivée à maturité afin de prototyper et de créer de nouveaux produits. Nouvelles formes, nouveaux goûts, ultra-personnalisation, possiblement à la demande, l'impression 3D révolutionne l'offre, mais aussi les modes de consommation. Bloomoon vous propose un tour d'horizon du possible, à travers une infographie inspirante.

 

Accédez à l'intégralité de l'infographie au lien ci-dessous ou en cliquant sur l'image :

 

Pour découvrir la suite, téléchargez l'infographie au lien ci-dessus ! 

 

 

 

 

 

 

Florian Debot

Consultant Innovation

 

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08

avril
2018

Le coup d'oeil Bloomoon - Revue de presse

 

Bloomoon partage quotidiennement les découvertes de ses consultants, notamment sur LinkedIn avec comme volonté de vous apporter l'inspiration nécessaire pour être innovant dans vos projets.

 

Nous vous proposons ici de revenir avec vous sur les articles qui vous ont les plus marqué ces dernières semaines.

 

 

La population française vieillit : Quelles options pour les plus âgés ? Les technologies d'aujourd'hui permettent une assistance automatisée pour qu'ils soient libres de rester chez eux le plus longtemps possible.

 

 

 

 

  

 

 

Volkswagen a pris le virage de la mobilité connectée et électrique. Deux ans et demi après le scandale des moteurs diesel truqués, le constructeur automobile voulait, mardi 13 mars, afficher sa transformation et sa nouvelle stratégie : devenir leadeur de la mobilité connectée et électrique grand public.

 

 

 

 

 

La nature : source inépuisable d'inspiration !  BLOOMOON s'intéresse de près à l'apport du biomimétisme dans l'innovation technologique, sujet de notre webinar que vous pouvez retrouver sur http://snip.ly/t404s 

 

Découvrez le concept de pneu innovant de Goodyear qui abrite de la mousse vivante, ce qui lui permet d'absorber l'humidité de la route, le CO2 présent dans l'air et de libérer de l'oxygène. 

 

 

Montres connectées, trackers fitness et autres casques de réalité virtuelles étaient censés envahir notre quotidien. Prix élevé, utilité réduite, faible de taux de renouvellement… La croissance attendue n’a jamais été au rendez-vous. Simple retard à l’allumage ou problème de fond ?

 

Bracelets, trackers, montres, casques de réalité virtuelle ou autres semelles connectées… C’est donc tout le marché des wearables qui ne se montre pas en mesure de tenir ses promesses. La faute à qui ? D’abord aux fabricants, qui ont mis sur le marché des produits chers aux fonctions très limitées. 

 

 

 

 

 

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23

février
2018

Agroalimentaire : un secteur stratégique pour la France - Enjeux et Tendances de développement

 

BLOOMOON, société de conseil en Innovation, fait un bilan des grandes tendances de consommation et des grands enjeux du secteur de l’agroalimentaire.

Quels sont les grands projets et initiatives lancés cette année qui impacteront et modèleront l’industrie agroalimentaire française de demain ?

Quelles sont les grandes tendances qui donneront vie aux prochaines innovations dans le secteur de l’agroalimentaire ?

Voici quelques éléments de réponse.

 

 

 

A PROPOS DE L'AUTEUR

Mélanie Régis

 Consultante en innovation au sein de BLOOMOON, Mélanie Régis est ingénieure agronome.  Anciennement chef de projet R&D/Innovation dans l’industrie agro-alimentaire, elle accompagne  aujourd’hui des grands comptes du domaine des sciences du vivant.

 

 

 

 

 

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06

février
2018

Les 5 desserts les plus innovants de 2017

 

 

  

Bloomoon, société de conseil qui accélère l’innovation vous propose de revenir sur les produits de l’année 2017 pour analyser les succès en termes d’innovations.

 

 

L’ultra-frais est le rayon contenant les desserts, composé notamment de produits laitiers frais : yaourts, desserts lactés et fromages frais. Depuis plusieurs années, le marché des produits laitiers se porte mal. En effet, entre août 2016 et août 2017 le chiffre d’affaires du rayon a baissé de 1,8% pour atteindre 3.8 Mds €.

 

Nous pouvons ainsi noter : -1Md€ de perte pour les MDD (-3,6%), -1 Md€ pour Danone (-4,9%), -500 M€ pour Yoplait (-6,8%) mais +500M€ pour Nestlé qui est le seul gros acteur à gagner du CA sur 2017 (+2,9%). Ces acteurs représentent à eux quatre 80% du CA du rayon.

 

Le rayon de l’ultra frais est un marché mature et saturé qui peine à réenchanter l’expérience produits laitiers. Ce sont les petites marques qui innovent et sauvent un rayon moribond en proposant des produits différents, avec des expériences de gourmandise nouvelles  ou des laits alternatifs qui attirent le consommateur. Elles profitent notamment de segment en croissance : laits alternatifs (+21% de CA), laits bio (+17,4%) et soja (+9%).

 

Nous remarquons pour 2017 deux tendances contradictoires chez les consommateurs : les produits plus indulgents et les produits naturels sont tous les deux en plein essor. Les français restent très gourmands tout en faisant de plus en plus attention à leur alimentation et aux allégations des produits qu’ils consomment.

 

Le test des produits au sein des équipes de Bloomoon confirme cette dualité plaisir & bien-être. Découvrez avec l’œil des experts de Bloomoon quelles sont les innovations les plus marquantes de 2017 qui permettent de réinventer ce secteur.

 

 

 

Les consommateurs sont à la recherche de simplicité, les produits « sans » sont plus que jamais au goût du jour. Le bio, label Nature par excellence, est également en plein essor. Même La Laitière, grâce à qui Nestlé-Lactalis gagne du CA cette année, lance ses desserts en version bio. Les laits alternatifs chèvre et brebis jouent aussi sur le terrain de la naturalité et du retour à la simplicité.

 

Danone a lancé en octobre 2017 la gamme « Danone 1919® », en référence à sa recette originale avec des ferments naturels. Ces ferments sont pourtant les mêmes que ceux utilisés pour ses autres yaourts. Le discours marketing se positionne sur un retour aux sources avec un produit naturel et du lait français, sans pour autant créer de réelle nouveauté au sein du produit. Il respecte la tendance des clean labels avec une liste d’ingrédients très courte, sans additifs.

 

 

 

 

Nous remarquons chez les consommateurs une réelle recherche d’authenticité, du fait maison ou des allégations comme « à l’ancienne » et « recette traditionnelle ». Le rayon desserts, en pleine croissance et avec la plus grosse part de chiffre d’affaires du rayon, joue la carte de la tradition française revisitée. En effet, les marques Bonne Maman, La Fermière ou Gü innovent sur des desserts inspirés de la pâtisserie et en version premium. Mais au sein de ce même rayon les crèmes desserts sont en déclin (-2.8% sur un an), ce qui démontre l’attrait pour des desserts nouveaux et plus élaborés.

 

Le nouveau kouign-amann lancé par la PME Marie Morin en 2017 se classe parmi les produits innovants sur une base traditionnelle, en mettant en pot un dessert habituellement vendu de façon régional.

 

Dix nouveautés sont prévues en 2018 chez Marie Morin, dont deux recettes bio pour réconcilier les consommateurs tiraillés entre gourmandise et naturalité.

 

 

 

 

 La tendance des produits nomades se confirme avec +10% de CA sur les yaourts à boire santé (source linéaires panels) : le snack sain est la grande tendance du nomadisme. Que ce soit pour le goûter des enfants ou les snacks adultes, les produits laitiers jouent la carte du format individuel. Technologiquement, on note le challenge de conservation hors du frigo pour les produits nomades.

 

En 2017, Danone via sa marque Activia a proposé des yaourts à boire aux céréales, et se positionne sur le marché des petit déjeuners nomades, pratiques et sains. La gamme met à l’honneur des graines et céréales tendances (pavot, quinoa, graines de lin et de sésame) en petite bouteille.

 

 

 

 

La tendance du végétal est marquée par une forte croissance des allégations « végétarien » : plus de 11% des produits lancés à travers le monde entre septembre 2016 et août 2017 portaient ainsi l’allégation « végétarien » (étude Mintel).

Celle-ci est due aux contradictions et revendications santé sur la consommation de laits d’origine animale. La cible du rayon ultrafrais est de plus en plus flexitarienne : en effet aujourd’hui un tiers de la population française réduit sa consommation de protéines animales, sans les supprimer.

Les matrices végétales représentent par ailleurs un vrai challenge pour les industriels : en effet les protéines végétales (que ce soit de soja, de riz, d’avoine, d’amande ou même de pois) se révèlent souvent difficiles à fermenter.  Un des intérêts des yaourts est cette fermentation, apportant alors bienfaits probiotiques par les bactéries mais actuellement les fabricants utilisent souvent un épaississant pour passer ce verrou technologique.

La marque Sojasun enregistre justement +2,5% de CA et les desserts au Soja +9 % sur l’année ! Même la marque St Hubert se lance dans les yaourts à boire végétaux en 2017, après avoir créé des margarines au soja en 2015.

 

Eurial a justement lancé en 2017 « A Bicyclette », une gamme de desserts végétaux sans soja mais à base d’avoine, riz et amande. Pour contrer la difficulté de fermentation des matrices végétales, Eurial opte pour l’agar-agar comme épaississant de ce dessert vegan, perdant alors l’apport en probiotiques des yaourts.

 

Carrefour met également en avant le végétal en référençant en mai 2017 des produits de la start-up « Les petites pousses »: ce sont des desserts végétaux, bio et fermentés cette fois, au lait de coco et lait d’amande. Le lait de coco apporte beaucoup de douceur au niveau du goût et de la texture, le dessert à l’amande reste plus végétal. Le packaging est minimaliste, ce qui est dommage pour un dessert à ce prix mais la formule est naturelle et sans lactose.

 

 

 

 

 

Le choix consciencieux est une tendance alimentaire de 2018 selon Innova, c’est pourtant dès 2017 que nous avons observé cette démarche. En octobre 2017, le lait « c’est    qui le patron ?! » devient un lait ingrédient. Cette coopérative de consommateurs, créée 2016, élabore son cahier des charges avec les consommateurs et surtout rémunère justement les producteurs. Dès l’annonce de la création de ce lait ingrédient, Carrefour et Monoprix ont adhéré au projet et lancent des produits ultra-frais équitables et durables sous leurs marques  de distributeurs.

 

 

 

 

 

 

Le test des produits au sein des équipes de Bloomoon confirme la dualité plaisir & bien-être qui sont les tendances de consommation actuelles.

Nous avons également observé des comportements différents selon la tendance préférentielle du consommateur : la gourmandise est attirée par le goût, le packaging et le marketing, tandis que le consommateur à la recherche de bien-être et de santé aura plus tendance à lire les étiquettes, allégations et liste d’ingrédients du produit.

 

En 2018 ces 2 grandes tendances seront toujours présentes. Il sera intéressant de suivre les sorties du rayon dessert, du végétal et des laits alternatifs mais surtout d’étudier les lancements de produit des grands groupes laitiers comme Danone et Yoplait afin d’étudier leur stratégie pour remonter leur chiffre d’affaires. En 2017 par exemple, Yoplait lançait une gamme desserts sous la marque Panier de Yoplait pour la première fois afin de changer le positionnement de ses produits en rayon.

 

Sur la tendance Plaisir les marques de desserts ont déjà annoncé de nouvelles pâtisseries et la PME Marie Morin a notamment prévu de sortir des desserts Bio afin de réconcilier certains consommateurs en recherche de naturalité dans le rayon desserts.

 

En Bien-être les produits végétaux vont gagner en importance, notamment avec, Alpro, marque déjà bien présente au rayon des boissons végétales, et qui va lancer en 2018 toute une gamme de produits desserts à base de soja principalement mais aussi de noix de Coco. Rachetée par Danone en 2017, la marque pourra profiter de la force de vente du géant laitier et Danone prendre part dans le marché en pleine croissance du végétal.

 

 

L'AUTEUR :

 

 

 

 

 

 

 

 

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01

février
2018

Transition énergétique : quel devenir pour les batteries après usage ?

Bloomoon, société de conseil, spécialisée dans l’accélération des projets d’innovation et de la prise de décision, vous propose un état des lieux du marché des batteries ainsi que de leur recyclage.


Ces dernières années nous avons pu constater une croissance constante du marché des batteries et celle-ci va continuer à augmenter dans les prochaines décennies notamment par la forte demande de la part des véhicules électriques et hybrides.


Il faut donc se poser la question du recyclage et du réemploi de ces batteries afin de pouvoir répondre aux enjeux environnementaux de gestion en fin de vie de ces batteries.

 

Découvrez notre infographie récapitulant les éléments de réponses principaux.

 

Et pour aller plus loin téléchargez notre Livre Blanc sur le sujet.

 

 

 

 

 

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22

janvier
2018

16

janvier
2018

White paper - Entrepreneuriat et Effectuation

Découvrez notre white paper sur l'Effectuation, mode de pensée et de réflexion destiné à orienter les actions de l'entrepreneur. Sa particularité ? Elle s'applique en situation d'incertitude, là où un manque de visibilité sur l'avenir génère des risques.

 

 Accédez à l'intégralité du libre blanc au lien ci-dessous ou en cliquant sur l'image :

 

 


 

 

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25

octobre
2017

Le meilleur de l'actualité Biomimétisme

 

 

Bloomoon a fait du biomimétisme un de ses domaines de compétences privilégié. Cette démarche inspirante, permettant de développer de nouvelles voies technologiques, applications ou usages, est notamment la spécialité de Nathalie TUEL notre Directrice de l’Information. Elle vous propose aujourd’hui l’essentiel de l’actualité biomimétisme.

 

 

Découvrez la bactérie cyborg, mise au point par une équipe de scientifiques, qui transforme le dioxyde de carbone en produits chimiques et carburants sans aucuns déchets !   Lire l’article

 

 

 

  

 

 

S’inspirer des toiles d’araignées afin de nous isoler du bruit ? Telle est la proposition d’une équipe de chercheurs. La toile d’araignée bien connue pour ses propriétés de résistance serait aussi capable d’absorber les vibrations dans de larges gammes de fréquences.  Lire l’article

 

 

 

  

 

Découvrez ce nouvel appareil photo miniature inspiré de la fovéa de l'œil d'un aigle. Plus performant qu'un capteur photo de taille équivalente, il pourrait être utilisé pour faire de la surveillance, servir en imagerie médicale ou en robotique. Lire l’article

 

 

 

 

  

La remora possède une ventouse lui permettant de s’accrocher à d’autres poissons. Des scientifiques et ingénieurs ont ainsi développé un robot répliquant les caractéristiques adhésives sous-marines de la Remora. Lire l’article

 

 

 

 

 

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22

mai
2017

Le meilleur de l'actualité Agroalimentaire

 

Pour vous inspirer dans vos démarches d'innovation, Bloomoon veille pour vous relayer les actualités les plus saisissantes. Ljubitza Kouris, Responsable de Comptes pour le secteur Agroalimentaire, vous propose aujourd’hui l’essentiel de l’actualité sur l'innovation Agroalimentaire.

 

   

 

Le finlandais, Huhtamaki lance une tasse connectée sensible à la chaleur.

Lire l’article

 

 


  

 

 

HappyDown par Diageo, le cocktail artisanal en canette.

Lire l’article

 

 

 

  

 

 

Cette salière intelligente veut changer la façon dont vous assaisonnez les aliments.

Lire l’article

 

 

 

 

 

 

Coca-Cola s'attaque au marché Bio avec Honest, thé glacé Bio.

Lire l’article

 

 

 

  

 

 

Ljubitza Kouris

Ingénieur agronome, avec un master en développement durable et qualité, Ljubitza Kouris est Responsable Grands Comptes au sein de Bloomoon sur les secteurs de l’industrie agroalimentaire et agricole.

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22

mai
2017

Le meilleur de l'actualité Cosmétique

 

Pour vous inspirer dans vos démarches d'innovation, Bloomoon veille pour vous relayer les actualités les plus saisissantes. Houda Lazaar, Responsable de Comptes pour le secteur Cosmétiques et Santé, vous propose aujourd’hui l’essentiel de l’actualité sur l'innovation Cosmétique.

 

   

 

Des produits aux extraits de pierres précieuses : L'innovation cosmétique d'une passionnée.

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Le végétale au cœur de l’innovation cosmétique.

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Poetis lance une nouvelle plateforme dédiée aux applications industrielles dans la cosmétique et les laboratoires pharmaceutiques et pour la médecine régénérative.

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Cinq innovations à surveiller dans l’industrie des cosmétiques : produits polyvalents, nouvelle forme de parfum, des emballages en bambou…

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Une expérience cosmétique transgénérationnelle ! : quand 2 générations s’échangent leur trousse de maquillage.

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Houda Lazaar

Passionnée de cosmétiques et des nouvelles technologies, Houda Lazaar est Responsable Grands Comptes chez Bloomoon. Son esprit entrepreunarial, ainsi que sa joie de vivre, la motive à vous faire découvrir les innovations de son secteur.

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27

avril
2017

Matériaux Composites Organiques : les tendances et drivers des thermoplastiques

 

Bloomoon, société de conseil en stratégie et pilotage opérationnel de l’innovation, s’intéresse aux nouvelles technologies permettant d’innover. Notre consultant senior Johan Saba, spécialisé dans les innovations de matériaux, vous propose ainsi de découvrir les grandes tendances et drivers des thermoplastiques.

 

Avec une production qui va croître de manière exponentielle sur les dix prochaines années, les composites thermoplastiques vont devenir un matériau incontournable des innovations technologiques de demain. Mais savez-vous comment sont constitués ces matériaux et quelles sont leurs qualités ?

 

 

 

 

Un matériau composite est une combinaison de deux matériaux ou plus (renforts, matrice), qui diffère en forme ou composition.

 

Un matériau composite comprend :

- Une matrice : interconnectée dans le matériau composite et entourant le renfort,

- Un renfort : dispersé dans le matériau composite sous forme de particules ou de fibres.

 

Matériaux Composites

 

 

Les matrices dans les composites

 

Concernant les matrices, il en existe 3 grandes familles : les matrices organiques, métalliques et céramiques.

 

Trois grandes familles de matrices

 

 

Les composites à matrice organique

 

Parmi les composites à matrice organique, il existe 2 types : les thermoplastiques et les thermodurcissables.

 

Le choix de la matière dépend donc des caractéristiques recherchées sur pièce. Un polymère thermoplastique est un matériau macromoléculaire dont la caractéristique principale est sa capacité à passer d’un état solide à liquide de manière réversible par apport de chaleur. A l’inverse, un polymère thermodurcissable, une fois polymérisé par la chaleur, devient solide de manière irréversible. 

 

Les matières thermoplastiques se mettent en forme principalement par injection alors que celles thermodurcissables sont transformées par un procédé dit « de compression » ou de « compression transfert ».

 

 

 

Les composites à matrice thermoplastique

 

Trois catégories thermoplastiques sont distinguées :

- Plastiques hautes performances

- Plastiques techniques

- Plastiques standards

 

Les plastiques hautes performances sont une classe de polymères qui diffère des plastiques standards et des plastiques techniques, principalement par leur température et leur stabilité chimique, leurs propriétés mécaniques, mais aussi par les quantités produites et leurs prix.

 

La plupart des thermoplastiques utilisés dans les matériaux composites sont des plastiques de haute performance ou d'ingénierie.

 

 

Pyramide des thermoplastiques

 

 

Suite à une amélioration significative de l’efficacité des procédés sur les coûts, les thermoplastiques renforcés apparaissent maintenant comme les matériaux à la pointe sur le marché des matières premières pour l’aérospatial. Contrairement aux thermodurcissables, les thermoplastiques n'ont pas besoin de se réticuler (durcir). Ces polymères se forment facilement sous la chaleur et durcissent à des vitesses beaucoup plus rapides que les thermodurcissables) lorsqu'ils sont refroidis. En outre, ils conservent leur plasticité, c'est-à-dire qu'ils se fondent et peuvent être remodelés en les réchauffant au-dessus de leurs températures de traitement. Cette caractéristique offre de nombreuses possibilités pour des techniques de traitement composites plus rapides et plus innovantes par rapport à leurs homologues thermodurcissables.

 

Même si les composites à matrice thermoplastique sont de plus en plus utilisés, ils restent encore moins représentatifs par rapport aux composites à matrice thermodurcissable.

 

En effet, le chiffre d’affaires total des composites à base de fibres de carbone en 2014 était de 16,6 milliards US $, dont 10,6 milliards US $ pour les matrices polymères. Les composites à base de matrice polymère représentaient 64% du chiffre d'affaires total. Les plastiques thermodurcissables continuent d'être la matrice polymère la plus couramment utilisée pour la fibre de carbone.

 

 

Chiffre d'affaires en milliards US$ par matrice (2014) (Source : Acmite Market Intelligence)

 

 

Les tendances et drivers

 

Compte tenu des nombreux matériaux composites à base de thermoplastiques utilisés dans l’industrie aérospatiale aujourd'hui, il est évident que beaucoup de progrès ont déjà été réalisés. Sur la seule base des applications existantes, il est prévu que le tonnage de ces matériaux augmentera de 200 à 300 % au cours de la prochaine décennie, prenant ainsi des parts de marché aux métaux et aux composites thermodurcissables.

 

Cependant, des difficultés subsistent notamment pour la fabrication de formes complexes avec des composites thermoplastiques à fibres longues. Pour les composites de structures à base de PEEK et PEKK, le coût en matières premières est significativement plus élevé que ceux à base de thermodurcissables comme les matrices époxy. De plus, les exigences en termes d’outillage et de température de mise en forme ajoutent des contraintes. Malgré le développement de technique de moulage par compression continue, les géométries complexes restent limitées.

 

Le placement automatisé des fibres est une alternative qui permet l’obtention de composite aux formes complexes et épaisseurs variables.

 

Enfin, les progrès dans le thermoformage, soudage et collage ouvrent de nouvelles opportunités aux composites à base de thermoplastiques.

 

Vous souhaitez en apprendre davantage sur les matériaux composites et leur potentiel d’innovation pour votre entreprise ? Les consultants de Bloomoon sont à votre entière disposition.

 

 

 

 

Johan Saba

Consultant Senior au sein de BLOOMOON, Johan Saba a occupé des postes d’ingénieur R&D et ingénieur projets au sein de grands groupes des secteurs de la chimie, de la plasturgie et de la cosmétique. Johan Saba est ingénieur de l’École Nationale Supérieure de Chimie et Physique de Bordeaux et docteur de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan.

 

 

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24

avril
2017

Le meilleur de l'actualité Biomimétisme

 

Bloomoon a fait du biomimétisme un de ses domaines de compétences privilégié. Cette démarche inspirante est notamment la spécialité de Nathalie TUEL notre Directrice de l’information. Elle vous propose aujourd’hui l’essentiel de l’actualité biomimétisme.

 

 

 

 

 

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Sur l'auteur

Docteur en Chimie-Physique, Nathalie Tuel est directrice de l’information au sein de BLOOMOON. Elle a la charge des bases de données internes d’information et intervient également sur des missions de veille technologique.

 

Twitter @nattuel - LinkedIn

 

 

 

 

 

 



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01

mars
2017

Serious Game : Why so serious?

 

Afin d’apporter à nos clients des solutions innovantes pour concrétiser leurs ambitions, Bloomoon, par le biais de son consultant senior Richard Grondin, s’est intéressé à un outil de plus en plus prisé : le Serious Game.

 

EagleRacing est un jeu de simulation confrontant le joueur à des situations complexes de collaboration ou de prise de décision en équipe. Son but est de permettre au joueur d’apprendre les opportunités et limites des technologies de collaboration au sein des organisations.

 

Innov8 est une simulation 3D développée par IBM dont le but est de mieux comprendre l’efficacité du Business Process Management et son impact sur tout un écosystème.

 

Shortfall est une simulation de supply chain dans le secteur automobile.

 

PlantVille est un jeu 3D développé par Siemens qui donne au joueur l’opportunité de contrôler une usine, d’en évaluer les indicateurs de performances clefs, d’allouer les ressources, d’améliorer les capacités de production…

 

Vous l’aurez compris, le Serious Game (SG) a largement dépassé le stade de la recherche théorique même si, aujourd’hui encore, son efficacité et ses ressorts nécessitent d’être continuellement affinés.

 

 

Origines et enjeux

 

Le concept récent de « gamification » fait référence à l’idée de transposer les caractéristiques et les propriétés du jeu dans des applications sérieuses afin de les rendre ludiques, engageantes et plus efficaces pédagogiquement. L’émergence de méthodologies d’apprentissage basées sur le jeu est une tendance forte de ces dernières années : des initiatives comme European Project Games et Learning Alliance en sont la preuve.

 

Les jeux utilisés à des fins pédagogiques présentent un énorme potentiel motivant pour leurs utilisateurs. En effet, les théories modernes sur l’efficacité de l’apprentissage suggèrent que la formation est facilitée par une situation qui nous permette à la fois d’être actif, de résoudre des problèmes et de recevoir un feedback immédiat. Ainsi, les SG ont tout le potentiel pour offrir expériences d’apprentissage optimales. Pouvant utiliser des technologies de simulation ou de visualisation, ils sont capables de contextualiser l’expérience du joueur dans des environnements réalistes et challengeant, permettant de supporter une situation cognitive. Ils apportent la possibilité de simuler des environnements complexes ou des situations dangereuses voire critiques, le tout pour un faible niveau d’investissement.

 

Il n’est donc pas surprenant que les SG représentent un marché à fort potentiel de croissance (+100% de croissance entre 2014 et 2018, estimé par l’IDATE – voir figure ci-dessous), en particulier avec l’émergence de supports autres que l’ordinateur qui permettent des développements à moindre coût. C’est le cas par exemple des applications pour smartphone. Si les SG n’ont pas pour vocation de remplacer les formes actuelles d’information, de communication ou d’entraînement, ils permettent en revanche d’améliorer ces domaines avec plus d’interactivité et en rendant l’utilisateur plus réceptif au message transmis.

 

Source : IDATE 2014

 

De plus, l’aspect social des SG, qui est naturellement compatible avec des approches massivement multi-joueurs, constituera le point principal d’attention de ces prochaines années aussi bien pour le joueur que pour le professionnel utilisant le SG comme un outil. Jean-Charles Guillet, directeur Innovation Marketing et Services chez Total, lors d’un retour sur l’implémentation de PLAY’INN, un SG dédié à l’innovation et la créativité, confie avoir été surpris par l’engouement collectif que le jeu a suscité sur les 5 continents et sur sa capacité à briser les barrières hiérarchiques.

 

Historiquement, les premiers SG étaient conçus pour entrainer les individus à des tâches particulières dans certains secteurs. C’est le cas notamment de America’s Army, l’un des tout premier SG dédié au recrutement de soldats. Aujourd’hui, on observe une très grande variété de ces jeux si bien que différentes taxonomies ont dû être proposées. Parmi les dernières en date, une classification collaborative en ligne sert de référence internationale avec près de 3300 jeux indexés. Elle s’établit selon 4 dimensions : le Gameplay, l’objectif du jeu (éducation, information, communication…), le marché adressé (divertissement, santé, management, politique…) et l’audience du jeu.

 

Aujourd’hui de nombreux secteurs et fonctions font appel à ce levier pédagogique et ludique. C’est le cas du domaine de la santé (éducation thérapeutique, accompagnement au soins), des ressources humaines (communication interne, formation), du secteur industriel (prévention des risques) ou encore, comme une évidence, du secteur de l’éducation. Côté entreprises, toutes celles du CAC 40 ont eu recours à au moins un SG pour répondre à des problématiques de formation du personnel, de recrutement et d’intégration de nouveaux collaborateurs, de communication externe, de gestion de la créativité... En revanche, les PME représentent un challenge fort pour la diffusion des SG avec un taux de pénétration encore assez faible.

 

 

Comment mesurer l’apprentissage ?

 

La question du retour sur investissement des SG se pose en effet et il est nécessaire de pouvoir démontrer la valeur pédagogique de ces jeux par rapport à une pédagogie classique, notamment en regard du coût de développement d’un jeu. Ainsi, de nombreux chercheurs s’essayent à prendre en considération les aspects pédagogiques du jeu afin de démontrer l’impact éducatif des SG nécessaire à leur adoption massive. Ce mode d’apprentissage nécessite d’être étudié aussi bien d’un point de vue pédagogique que psychologique avec en particulier les processus de métacognition des joueurs.

 

 

Une des caractéristiques principales du jeu est d’atteindre un objectif qui est amené par des indicateurs de progression. Cela permet au joueur de se situer par rapport à la réalisation d’un objectif spécifique. La motivation de l’utilisateur est par ailleurs renforcée quand ces objectifs lui proposent de sortir de sa zone de confort et qu’il est en mesure de visualiser les résultats de ses actions, c’est-à-dire sa progression. Les individus ont en effet tendance à redoubler d’efforts lorsqu’ils sentent qu’ils se rapprochent du but. D’autres techniques comme le passage de niveaux (permettant d’accéder à de nouveaux   mondes du jeu), les améliorations visuelles (comme la personnalisation de son avatar), l’ajout de quêtes et challenges additionnels ou encore l’accès à des mini jeux (cartes, courses, loterie…) renforcent cette idée de progression et donc d’engagement.

 

D’un autre côté l’utilisation de récompenses dans les SG peut être un handicap. Comme l’explique Alfie Kohn dans son livre Punished by Rewards, cette approche aurait tendance à focaliser la concentration du joueur sur les succès du jeu quitte à le détourner de l’objectif pédagogique initial. Kohn a ainsi démontré que lorsque des enfants sont payés pour dessiner, ils produisent plus de dessins mais de moindre qualité. De plus, lorsqu’ils cessent d’être payés ils n’aiment plus dessiner autant qu’avant… Afin d’éviter ce risque, il est donc nécessaire de bien mesurer les effets et les bénéfices d’une approche ludique de l’enseignement.

 

De nombreux auteurs marquent bien la différence entre performance et apprentissage. Alors que le jeu est usuellement orienté vers la performance avec l’atteinte de jalons et le besoin d’établir un score, souvent dans des conditions de temps limitées, l’apprentissage nécessite au contraire du temps pour la réflexion, la répétition, l’auto-évaluation, des pauses et même la possibilité de faire des erreurs. Ainsi le processus du jeu n’implique pas forcément un bon apprentissage même si un score élevé est obtenu… De plus, plus le jeu laisse de la liberté d’action au joueur moins l’apprentissage sera important par rapport à la performance.

 

Les méthodes découlant du jeu permettent de mettre en place une évaluation formatrice (feedback) des joueurs. Un principe fondamental de l’éducation. Cette évaluation permet de communiquer aux apprenants des informations utiles sur les succès, les progressions et vitesses d’apprentissage, les forces et faiblesses et ce, de manière individuelle afin d’optimiser l’enseignement. L’évaluation formatrice identifie donc les différences entre les connaissances actuelles et les objectifs pédagogiques des apprenants. Et cela dans le but de promouvoir un programme de développement efficace et individuel. Dans les SG, il est nécessaire de produire un feedback immédiat, intelligent et formateur pour le joueur. Cela nécessite une intelligence artificielle pédagogique capable de s’adapter à chaque joueur. Une approche de SG intelligent pédagogiquement connue est la Competence-based Knowledge Space Theory (CbKST) établie par Jean-Paul Doignon et Jean-Claude Falmagne. Elle suppose de préétablir un mapping des connaissances contenues dans le jeu. Ainsi, lorsque le joueur accomplit une tâche correctement, le jeu est au fait de toutes les connaissances nécessaires pour compléter cette tâche et inversement, lorsque le joueur échoue, les compétences manquantes sont de même connues.

 

 

Principes clefs du développement d’un SG efficace et engageant

 

Le développement d’un SG est un challenge multidisciplinaire qui place les bénéfices de l’utilisateur au centre du procédé. Ainsi, il existe une grande variabilité de disciplines et de facteurs impliqués dans son développement.

 

En premier lieu, pour qu’un SG soit efficace, il doit trouver un juste équilibre entre amusement et valeur éducationnelle. La conservation d’un haut niveau d’engagement chez le joueur tout au long de la partie est également un élément déterminant de l’impact d’un SG. Il faut pour cela éviter les redondances, donner du feedback en temps réel, faire ressortir les accomplissements et progrès. De plus, il est bon de multiplier les scenarios ou d’introduire des éléments aléatoires afin d’éviter les répétitions ou le caractère trop déterministe d’un jeu.  Ainsi, cela permet au joueur de se laisser surprendre et de lui éviter d’anticiper d’éventuels évènements pouvant le détourner des objectifs pédagogiques premiers. Enfin, la narration est bénéfique dans un environnement éducatif et fournit des opportunités de réflexion, d’évaluation, d’illustration et d’exemplification. Raconter une histoire est une méthode universelle pour engager les gens au travers de quelques archétypes comme le héros, l’ennemi, le mentor, la quête…

 

Minimiser la charge cognitive d’un SG est aussi atout indispensable pour rendre le jeu pédagogiquement efficace. Abaisser cette charge cognitive contribue en effet à conserver un haut niveau d’engagement et d’attention ainsi qu’une bonne jouabilité. Ainsi, un jeu trop compliqué et dont les objectifs ne sont pas clairement annoncés apparaitra trop flou pour le joueur et aura tendance à abaisser sa motivation. Au contraire, un jeu dont les tâches à accomplir sont introduites de manière graduelle et progressive et pour lequel l’interface est suffisamment user-friendly pour que le joueur comprenne ce qu’il doit faire et comment le faire, sera bien plus efficace pour introduire du contenu pédagogique.

 

Par ailleurs, l’aspect collaboratif doit aussi être renforcé par des outils de communication dans le jeu pour supporter les interactions entre les joueurs. En effet, l’apprentissage collaboratif permet en effet d’engager le joueur et montre une influence positive sur l’apprentissage. A ce titre, la personnalisation d’un avatar est un moyen d’aider les joueurs à s’identifier à leur personnage pour se sentir plus impliqués. Les avatars peuvent interagir entre eux dans un monde virtuel via des chats ou directement par la voix. Des mondes virtuels comme OpenSim facilitent l’immersion d’utilisateurs pour collaborer, communiquer ou apprendre de manière ludique. Un point clef du monde virtuel est qu’il n’est pas soumis aux contraintes physiques du monde réel. Nous pouvons donc imaginer des applications diverses et totalement irréalistes comme de marcher sur les anneaux de Saturne pour une leçon d’astronomie ou encore être réduit à une échelle moléculaire pour enseigner la chimie.

 

En résumé, pour faciliter l’apprentissage, il est bon d’adopter une approche constructiviste qui se décompose en trois étapes :

 

  • Le brief initial qui a pour objectif d’attirer l’attention de l’apprenant sur les objectifs pédagogiques, les règles du jeu ainsi que sur les connaissances prérequises ;
  • La phase de jeu doit être simple et intuitive au maximum ;
  • Le débriefing final qui est conçu pour consolider les acquis et aussi préparer leur utilisation dans la réalité.

 

 

Les étapes de conception d’un SG

 

Aujourd’hui, dans l’industrie des SG, le mode de développement le plus couramment utilisé consiste en un jeu individuel et spécifique. Ce type d’outil présente des coûts de production élevés, une faible possibilité de réutilisation ainsi qu’un time-to-market important. Pour une industrie dépendant fortement des avancées technologiques cela implique un risque élevé d’échec commercial. Par exemple, une tendance de transition est observée dans le secteur du développement de logiciel, vers des business model moins centrés sur le produit mais plutôt centrés sur le service. Ainsi, le produit tangible ne constitue plus l’unique offre, mais fait partie d’un package plus large incluant un ensemble de services adaptables. L’objectif est de tendre vers plus de reconversion et de transversalité du produit afin de réduire son temps de développement. Un des moyens utilisés est, de considérer par exemple le SG comme un « Software as a Service » et de développer des outils qui permettent une meilleure quantification des bénéfices des SG.

 

Selon le niveau d’exigence recherché dans un triptyque contenu/technologie/complexité, il faut compter entre 20 et 500 k€ pour le développement complet d’un SG[1].

 

Malgré ce niveau d’investissement important, il est assez simple de démontrer la rentabilité de ce type de jeu si l’on considère des éléments comme la réduction du temps de formation, la réduction des coûts logistiques, l’accessibilité permanente et sans contrainte géographique au contenu du jeu et les économies d’échelle réalisées.

 

Michelle Garnier qui a été en charge du développement d’un SG dont le but était d’améliorer la culture de la qualité chez Sanofi Pasteur[2] revient sur son expérience en définissant 7 étapes clefs préalables au développement même du jeu :

 

1)            Définir les critères de performances recherchés : impact, satisfaction, ROI ;

2)            Définir le périmètre du déploiement : salariés concernés, fonctions supports ;

3)            Définir la structure pédagogique : apprentissage, feedback personnel, compétition ;

4)            Définir le modèle pédagogique recherché : quels sont les comportements clefs à acquérir ;

5)            Etablir différents scénarios ;

6)            Définir les modes d’évaluation : retour individuel/collectif, scoring, visualisation statistique ;

7)            Dimensionner le projet : besoins administratifs, budget.

 

C’est ensuite que commence la phase de game design qui consiste à convertir les compétences pédagogiques à acquérir en compétences de jeu, puis à traduire ces compétences en mécaniques.

 

Ainsi, il ne suffit pas de ludifier des supports de formation ou de conduite du changement existants pour atteindre sa cible. Le développement d’un SG répond à une gestion de projet globale qui nécessite une réelle réflexion. Il ne suffit pas d’attribuer des points ou des scores mais bien d’évoluer vers une réelle interaction par le biais des mécaniques du jeu.

 

Le déploiement est ensuite une phase clef des SG. Le développement du jeu doit suivre une démarche agile impliquant des bêta-testeurs à différents niveaux de l’entreprise. Un autre point primordial concerne le besoin de constamment animer la communauté de joueurs afin de maintenir l’intérêt.

 

 

[1] Stéphane de Buttet, Nordforse, Mardi de l’innovation 29 septembre 2015

[2] EPIDEMIC - Les Mardis de l’Innovation du 29 septembre 2015

 

 

A PROPOS DE L'AUTEUR

 Richard Grondin

 Consultant senior en innovation au sein de BLOOMOON, Richard Grondin est ingénieur en  chimie et génie des procédés et diplômé d’un mastère spécialisé en management de la  technologie et de l’innovation. Il a notamment réalisé des missions de gestion de projet  innovant, de dynamisation de l’innovation et de financement de la recherche.

 

 

 

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06

octobre
2016

Les enjeux de l’industrie chimique en France

L’industrie chimique est un acteur majeur de l’économie française, premier exportateur en France. Toutefois, elle est aujourd’hui confrontée à de nombreux bouleversements

 

Dans un contexte de mondialisation et de développement des pays émergents (Chine, Inde, etc.), le secteur est très fortement exposé à la concurrence internationale. En outre, l’exploitation massive des gaz de schiste sur le continent américain conduit à une vraie révolution dans le domaine de la chimie, notamment du point de vue énergétique, avec l’accès à des coûts trois à quatre fois moins élevés qu’en Europe.

 

Pour faire face à ces mutations, la chimie française se doit d’aborder une transition majeure dans le but de se différencier par l’atteinte d’une plus-value technologique marquée et remarquable, qui peut se traduire en termes :

 

- D’innovation : apporter des solutions en rupture avec l’état de l’art existant ;

 

- De qualité : proposer des composés chimiques dont les niveaux de performances et/ou de qualité sont nettement supérieurs à ceux de l’existant ;

 

- De spécificité et de performance : développer des intermédiaires de chimie qui soient toujours le plus proches des exigences, éminemment strictes et variées, des transformateurs, et ceci, quel que soit le domaine d’application visé.

 

Par ailleurs, le secteur de la chimie présente un impact très marqué sur la santé et l’environnement, que ce soit à l’échelle de la synthèse des molécules, de leur transformation ou de leur usage final. Face à ces problèmes, et compte-tenu des préoccupations environnementales croissantes, le développement d'une chimie durable, dite « chimie verte », dont le but est de « concevoir des produits et des procédés chimiques permettant de réduire ou d'éliminer l'utilisation et la synthèse de substances dangereuses », s'impose aujourd'hui comme une évidence, voire un devoir.

 

L'une des missions est de répondre aux défis du développement durable en replaçant la chimie moléculaire au cœur du développement d'une chimie moderne soucieuse de l'environnement. Cela nécessite de rechercher de nouvelles solutions techniques et technologiques permettant de répondre aux challenges techniques posés par chacun des douze principes fondateurs de la chimie verte résumés ci-dessous :

 

12 principes chimie verte

Les 12 principes de la chimie verte (Paul T. Anastas et John C. Warner, Green Chemistry : Theory and Practice, Oxford University Press, New York, 1998)

 

Face aux enjeux sociétaux considérables du XXIème siècle en matière économique et écologique, les sciences moléculaires doivent jouer un rôle primordial en maintenant notamment une industrie forte et sûre. Pour cela il est indispensable d’assurer en amont une recherche innovante qui soit capable de répondre aux exigences d’une évolution durable.

 

A cette fin, l’effort de R&D des entreprises françaises du domaine peut être soutenu par le dispositif fiscal du Crédit d’Impôt Recherche (CIR) qui permet de récupérer 30% des dépenses engagées.

 

 

A propos de l'auteur

Diane DubrisayDiane Dubrisay

 

Docteur en physico-chimie, Diane Dubrisay a d’abord occupé les postes d’Ingénieur de recherche puis de Responsable de recherche où elle a développé le service recherche et piloté divers projets de R&D. Au sein de Bloomoon depuis sa création, Diane est aujourd’hui responsable de missions en matière de CIR et déploie son énergie à la réussite de nos interventions et à la satisfaction de nos clients.

 

 

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28

mai
2015

Lettre de veille : les dernières innovations scientifiques et technologiques (2/2)

En veille constante sur les dernières innovations de tous secteurs, BLOOMOON réalise des conduites de veilles opérationnelles (concurrentielles, règlementaires, technologiques, brevets, ...) et des états de l'art scientifiques et technologiques.

Tous les trimestres, Nathalie Tuel, Directrice de l’information chez BLOOMOON, recense les dernières innovations et travaux de recherche les plus prometteurs, de tous secteurs.

Tour d’horizon des innovations remarquées ces dernières semaines.

 

 

[ENERGIES RENOUVELABLES] Le potentiel des énergies renouvelables est sous-utilisé en Europe

"L'Europe pourrait avoir économisé 86 milliards d'euros en installant des panneaux photovoltaïques dans les pays ensoleillés et des éoliennes dans les endroits exposés au vent, juge un rapport publié le 20 janvier par la plateforme « Avenir de l'électricité » du Forum économique mondial. »

 

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[ENTREPRISES] Les 100 premiers centres R&D de France

« Industrie & Technologies publie le classement des 100 premiers centres de recherche et développement de France. Ce top 100 consacre le Losange de Renault (ex-technocentre) comme le premier site de R&D français. PSA Vélizy le talonne de peu. Alcatel, Michelin et Total se disputant les accessits. »

 

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[ENTREPRISES] Unilever séduit par l’impression en trois dimensions

« La division italienne du géant néerlandais des produits de grande consommation Unilever a réussi à réduire de 40 % les délais pour fabriquer un prototype, en utilisant notamment l’imprimante en trois dimensions Polyjet de Stratasys. Selon ce fabricant, utiliser la 3D pour fabriquer un moule d’injection en acrylonitrile-butadiène-styrène (ABS) ou en polypropylène (PP) permet d’obtenir des pièces finales qui vont servir à la validation de produits ou aux tests, avant la production finale. »

 

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[MATERIAUX] Création d’un métal qu’aucune goutte d’eau ne peut toucher

«  Une équipe scientifique de l'université américaine de Rochester a mis au point un métal qui est si "hydrophobe" qu'aucun liquide ne peut s'en approcher.

Dans leur étude, mise en ligne sur le site de l'université, ils disent avoir créé "une surface métallique en produisant des nano et micro-structures hiératiques avec des pulsations lasers femtoseconde". En gros, au lieu d'enrober le métal avec une couche chimique, ils ont utilisé des lasers pour créer une nanostructure et "donner de nouvelles propriétés au métal". »

 

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 [NANOTECHNOLOGIES] Programmer la durée de vie de nanostructures

«  Des chercheurs de l'Institut Leibniz pour les matériaux interactifs (DWI) d'Aix-la-Chapelle (Rhénanie du Nord-Westphalie) ont développé de nouvelles nano molécules capables de s'auto-assembler grâce à des interactions moléculaires jusqu'à ce qu'un équilibre soit atteint. La durée de vie des molécules obtenues peut ensuite être pilotée pour que celles-ci se décomposent à l'instant désiré. »

 

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[PLASTIQUES] L’Europe restreint l’utilisation des sacs en plastique

«  En moyenne, un Européen utilise jusqu'à 200 sacs en plastique par an, la plupart étant jetés après une seule utilisation. Ceux-ci sont une menace pour l'environnement car les petites particules qui les composent peuvent entrer dans le cycle de l'eau et la chaîne alimentaire. Ayant réalisé ces risques, l'Union Européenne a restreint leur utilisation. »

 

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[PROSPECTIVE] Les 5 prochaines technologies de rupture en entreprises selon KPMG

"A l'occasion du CES, le grand salon de l'électronique qui se déroule en ce moment à Las Vegas, KPMG a publié ce mercredi 7 janvier une étude consacrée aux technologies disruptives. Le cabinet d'audit a interrogé des dirigeants d'entreprises en leur demandant quelles seraient les innovations qui auront le plus d'impact au cours des trois prochaines années. Au niveau mondial, c'est le cloud, le stockage de données en ligne, qui domine ce classement avec 14% des suffrages, devant l'analyse de données (10%) et les plates-formes mobiles (9%). Mais en regardant de plus près, on constate certaines disparités. Aux Etats-Unis et en Chine, les dirigeants sont ainsi plus de 20 % à miser sur le cloud. En pointe notamment dans la robotique, le Japon est quand à lui le seul pays à évoquer l'intelligence artificielle de manière significative (21%). "

 

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[SCIENCES] Le Journal Participatif des Sciences

« Le Journal participatif des Sciences (JpaS) est un lieu de partage et de découverte du savoir. A but pédagogique, vous trouverez dans ces pages des articles sérieux mais abordables par tous. Ainsi, afin de pouvoir rendre leurs recherches accessibles à leurs parents, leurs conjoints, leurs voisins et la société de façon plus générale, les jeunes scientifiques vous exposent ici leurs résultats plus ou moins originaux de façon simple, concise et correcte.

Suite à la prérogative dite du « qui est in, qui est out » introduite par Lucien Ginsburg, aucune sélection ne sera opérée en fonction du caractère « tendance/pas tendance » de l’article proposé. En ce sens, tous les articles soumis seront publiés en ligne et ce, dans tous les domaines. Néanmoins, le caractère sérieux du journal obligera les éditeurs à ne pas accepter des notes contenant des digressions sur la science, des plaintes ou encore des commentaires scabreux. Une section "controverses" permet tout de même d’exposer des idées scientifiques débattues. »

 

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[TEXTILES] Textiles innovants : présentation du plan stratégique le 3 février

«  Le 3 février sera présenté à Colmar le Plan stratégique national « Textiles Innovants » et son application pour les industriels de l'Est de la France. Un rendez-vous d'importance pour les acteurs français de la production textile qui sera l'occasion de plusieurs tables rondes.

Issu des 34 Plans de la Nouvelle France Industrielle, le Plan Textiles Innovants sera présenté par Yves Dubief, président de l'Union des industries textiles (UIT) et chef de file du Comité de pilotage du plan. L'événement est porté par l'UITA, syndical textile de l'Est.

Seront également présents Benoit Basier, président de l'Union des industries textiles Alsace, Paul de Montclos, président du Syndicat textile de l'Est, ou encore Markus Schwyn, président du Pôle textile Alsace.

Initié en septembre 2013 par l'Elysée, le plan industriel « Textile techniques et intelligents » prévoit une transition de la filière vers les matériaux durables, le développement des textiles intelligents via les outils nanotechnologiques et numériques, et le développement de nouvelles technologies d'enoblissement ainsi que des outils digitaux. »

 

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[TRANSPORTS] La « route du futur » à l’essai à Marne la Vallée

«  Fini le macadam à l'ancienne. Une portion de route 5e génération est actuellement à l'étude à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne). "C'est un projet expérimental. Nous testons, grandeur nature, des solutions d'avenir. On y travaille depuis cinq ans", explique l'ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts, Nicolas Hautière, directeur du projet à l'Ifsttar, organisme qui vient de signer un accord avec Épamarne, aménageur de la ville nouvelle, et le département de Seine-et-Marne. précise Nicolas Hautière. "La route du XXIe siècle va intégrer des fonctions nouvelles", fait valoir François Olard, directeur de la recherche et de l'innovation chez Eiffage TP. »

 

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Sur l'auteur

Docteur en Chimie-Physique, Nathalie Tuel est directrice de l’information au sein de BLOOMOON. Elle a la charge des bases de données internes d’information et intervient également sur des missions de veille technologique.

 

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Pour contacter Nathalie, écrivez-nous via notre formulaire de contact (BLOOMOON Lyon).

 

 

 

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26

mai
2015

Lettre de veille : les dernières innovations scientifiques et technologiques (1/2)

En veille constante sur les dernières innovations de tous secteurs, BLOOMOON réalise des conduites de veilles opérationnelles (concurrentielles, règlementaires, technologiques, brevets, ...) et des états de l'art scientifiques et technologiques.

Tous les trimestres, Nathalie Tuel, Directrice de l’information chez BLOOMOON, recense les dernières innovations et travaux de recherche les plus prometteurs, de tous secteurs.

Tour d’horizon des innovations remarquées ces dernières semaines.

 

[AGROALIMENTAIRE] L’agroalimentaire français en perdition

 

"Dans un billet au vitriol intitulé "La débacle de l'agro-alimentaire : tout le monde s'en fout !" en date du 16 avril, Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi, s'inquiète du décrochage de l'industrie agroalimentaire française, une filière prise en étau entre l'Allemagne et l'Espagne. "A priori tout va bien dans le secteur agro-alimentaire français : les excédents commerciaux sont toujours pléthoriques. Certes, le solde s'éloigne de son pic mais à un peu plus de 6,3 milliards d'euros en début d'année en cumul sur 12 mois, il est encore un zest supérieur à son niveau de longue période", note l'économiste. Qui tempère aussitôt : "Mais c'est trompeur avec des excédents au "top" côté boissons et, de l'autre, un déficit dans l'alimentaire qui se creuse et s'approche des 3 milliards d'euros.". »

 

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[AGROCARBURANTS] Les producteurs français de biodiesel s’alarment pour leur filière

 

"Le syndicat des estérificateurs français a pris connaissance du projet annoncé le 16 avril par le groupe Total, consistant à reconvertir sa raffinerie de la Mède en outil de production de biocarburant à base d'huiles végétales.

Ce projet, qui prévoit la production de 500.000 tonnes/an de biocarburant HVO (huile végétale hydrotraitée), devrait nécessairement impliquer une matière première non produite en France, principalement de l'huile de palme importée dont le coût est très inférieur à celui de l'huile de colza produite en France. Alors que la production de biodiesel en France est aujourd'hui issue à plus de 80 % d'huile de colza provenant de cultures dans les territoires français, le projet aurait pour effet d'en réduire significativement la part d'origine nationale. »

 

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[BIG DATA] Les entreprises françaises toujours à la traine ?

 

"Le big data entre dans une nouvelle phase, celle de l'industrialisation, surtout dans certains secteurs comme le retail, les telcos ou encore la banque/assurance. Subissant de plein fouet la concurrence, ces secteurs n'ont pas d'autre choix que de se différencier en proposant de nouveaux services à leur clientèle. Ils utilisent donc des applications dotées d'algorithmes puissants capables de collecter, de trier et d'analyser des quantités très importantes de données. Les projets émanent d'ailleurs souvent des directions marketing. Bien sûr se pose toujours le manque de compétences autour des big data."

 

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[BIG DATA] Safran fait du big data un axe de développement stratégique

 

« Exploiter les multiples possibilités des big data, tel est le nouveau cap que s’est fixé le groupe Safran en 2015 en créant Safran Analytics, une nouvelle entité dédiée au traitement analytique des données. Objectif : élaborer des solutions innovantes pour doper ses performances. Zoom sur la transformation numérique du n°1 mondial des moteurs d’avions civils."

 

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[BIOMEDECINE] Tests de médicaments : une puce pour remplacer l’expérimentation animale

 

« Composée de cellules de différents organes, cette puce reproduit un organisme humain et a été conçue pour évaluer les effets systémiques des molécules pharmaceutiques et la tolérance des cosmétiques sur la peau.
Pour évaluer l’efficacité et les effets secondaires d’une substance, il faut pouvoir apprécier son impact sur un organisme entier et pas seulement sur sa cible cellulaire. En effet, comme le souligne Frank Sonntag : "la plupart des médicaments agissent de façon systémique, c’est-à-dire sur l’organisme dans son ensemble. Les processus métaboliques qu’ils induisent peuvent générer des substances toxiques qui créent des dommages sur différents organes". D’où la nécessité de disposer d’un organisme vivant, les animaux en l’occurrence, pour réaliser les premiers essais. »

 

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[BIOMIMETISME] Des robots miniatures capables de tirer 2000 fois leur poids

 

"Des chercheurs de l'université de Stanford se sont inspirés de petits reptiles et des fourmis pour mettre au point de minuscules robots capables de tracter à la verticale 100 fois leur poids et à l'horizontale jusqu'à 2 000 fois leur poids. Cette découverte pourrait trouver de nombreuses applications dans les usines et le monde des BTP."

 

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[BREVETS] Louis Vuitton : les damiers de la fameuse toile ne peuvent être brevetés

 

«  La décision du tribunal de la Cour de justice européenne intervenue le 21 avril concernant les célèbres motifs à damier de la griffe Louis Vuitton a sans nul doute de quoi surprendre. Selon celle-ci en effet, ceux-ci ne peuvent être brevetés. »

 

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[BREVETS] L’INPI publie le classement des principaux déposants de brevets en France en 2014

 

«  Le classement 2014 des principaux déposants de brevets en France s'inscrit dans la continuité de l'année précédente. Les dix premiers déposants de brevets sont les mêmes qu'en 2013. Parmi les vingt premiers déposants on compte toujours les principaux groupes industriels français, ainsi que trois organismes de recherche et trois entreprises étrangères. Cette stabilité au classement est observée depuis maintenant trois ans.»

 

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[CENTRES TECHNIQUES] Le Cetim-Ctdec est né !

 

«  Le Cetim et le Ctdec unissent leurs destinées et donnent naissance au Cetim-Ctdec. Soutenu par la Direction générale des entreprises (DGE), la FIM et le Syndicat national du décolletage (SNDEC), ce rapprochement, aux bénéfices des décolleteurs, des mécaniciens et des deux centres techniques vient renforcer l'alliance Cetim qui compte près de 1 000 collaborateurs. Une taxe unique réunira décolleteurs et mécaniciens avec la particularité d'être supprimée pour les entreprises de moins de 10 salariés. »

 

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[CHIMIE VERTE] Un référentiel dédié aux peintures et produits de revêtements écologiques d’origine naturelle

 

«  Après avoir su imposer son savoir-faire dans la création de plusieurs référentiels écologiques dédiés aux produits de grande consommation issus d’une chimie plus verte - comme les cosmétiques, les parfums d’ambiance, les détergents -, Ecocert propose un référentiel définissant les peintures et produits de revêtements écologiques d’origine naturelle, afin de venir en aide au consommateur, souvent perdu face à l’offre sans cesse croissante de produits à revendications écologiques hélas pas toujours légitimes."

 

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[COSMETIQUES] Futur déodorant ? A Belfast, des chercheurs découvrent le parfum miracle

 

«  Des chercheurs britanniques de Belfast assurent avoir trouvé le parfum miracle, susceptible de révolutionner la vie de millions de gens grâce à un principe fondamental : plus tu transpires, meilleur tu sens.
Dans cette étude publiée ce jeudi, trois chercheurs de la Queen's University de Belfast disent avoir inventé un parfum qui libère une quantité d'arôme en fonction de l'humidité à laquelle il est exposé. Pour cela, ils ont combiné les composants du parfum à du liquide ionique, qui est inodore.
Le résultat, appelé « liquide ionique parfumé » en attendant peut-être un nom plus glamour, est très réactif à l'eau et donc à la transpiration : plus on transpire, plus le parfum agit. »

 

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[EMBALLAGES] Le casse-tête du remplacement du Bisphénol A dans les contenants alimentaires

 

 « L’interdiction totale du Bisphénol A effective depuis le 1er janvier 2015 oblige les industriels à trouver des alternatives. Mais la transition se révèle plus difficile que prévue.

La loi est passée le 24 décembre 2012, laissant 2 années aux industriels pour se préparer au remplacement du bisphénol A (BPA) dans les emballages et contenants alimentaires. Interdit pour raisons de santé, le BPA est un perturbateur endocrinien. Une propriété qui lui a déjà valu d’être interdit dans les biberons. Le BPA sert de monomère pour la fabrication de plastiques comme le polycarbonate (PC) et des résines époxy (intérieur des boites de conserve, canettes). On en retrouve partout : dans les bombonnes d’eau, les biberons, les vaisselles en plastiques, les tickets de caisse, les retardateurs de flamme, les lunettes de soleil, les CD. Problème, le BPA a tendance à s’extraire de la matière pour se déposer sur la peau ou contaminer les aliments qu’il emballe, avec des conséquences pour la santé dangereuses telles que des troubles de la reproduction, le développement de cancers du sein, de la prostate et du foie, ainsi que des dysfonctionnements de la thyroïde. »

 

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[ENERGIE] Bientôt une batterie qui rechargera votre smartphone en une minute

 

Les chercheurs de l'université américaine Stanford ont découvert par hasard que le graphite se combinait à merveille avec l'aluminium pour confectionner des batteries.
Des batteries qui durent plus longtemps, ne risquent pas de prendre feu et se chargent en une minute. Voilà la promesse des scientifiques de Stanford, qui reconnaissent que cette avancée est le fruit du hasard. »

 

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[ENERGIE] La performance des LED en termes de prix et d’efficience dépasse les attentes

 

"Les ampoules LED proposées par des fournisseurs de qualité connaissent une réduction rapide en termes de prix - et une amélioration de leur efficience énergétique - bien au-delà des prévisions du secteur et des experts.

De plus, plusieurs sociétés majeures proposant des éclairages grand public et professionnels, telles qu'IKEA et Erco, ont annoncé leur intention de passer à 100 % aux LED d'ici 2016. "

 

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Sur l'auteur

Docteur en Chimie-Physique, Nathalie Tuel est directrice de l’information au sein de BLOOMOON. Elle a la charge des bases de données internes d’information et intervient également sur des missions de veille technologique.

Twitter @nattuel - LinkedIn

Pour contacter Nathalie, écrivez-nous via notre formulaire de contact (BLOOMOON Lyon).

 

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02

mars
2015

Développement de l'industrie 3D : état des lieux

Depuis quelques années, l’impression 3D s’est fortement démocratisée. Elle est perçue comme une solution pour concevoir, développer et fabriquer les plus complexes de nos idées. Elle a suivi une croissance exponentielle de l’ordre de 25% entre 2009 et 2012, et cela n’est pas prêt de s’arrêter. Pourtant, cette nouvelle industrie doit répondre à des enjeux clés pour se développer. BLOOMOON, cabinet spécialisé dans l’évaluation des nouvelles technologies et des marchés de demain, propose un tour d’horizon de ces enjeux.

 

Pour télécharger notre white paper "Développement de l'industrie 3D - Etat des lieux", cliquez ici.

 

 

 

 

 

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09

février
2015

Infographie "Consommation collaborative & distribution commerciale"

BLOOMOON vous présente sa première infographie :

"Consommation collaborative & distribution commerciale : enjeux et perspectives"

 

Avec 48% d'adeptes parmi la population française, la consommation collaborative pourrait bien devenir le prochain levier de développement du renouveau industriel et du dynamisme des services.

L'enjeu pour le système actuel de distribution de biens et de services est de réussir à s'intégrer dans cette dynamique croissante de consommation collaborative.

En quelques points, nous vous proposons un tour d'horizon des formes que prend la consomattion collaborative aujourd'hui, du profil des consommateurs et des perspectives de ce nouveau marché.

 

Pour télécharger le document, cliquez ici puis enregistrez le visuel.

 

 

  

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29

janvier
2015

Lettre de veille : les dernières innovations scientifiques et technologiques (2/2)

Tous les trimestres, Nathalie Tuel, Directrice de l’information chez BLOOMOON, recense les dernières innovations et travaux de recherche les plus prometteurs, de tous secteurs.

 

Tour d’horizon des innovations remarquées ces dernières semaines.

 

 

 

(CRÉDIT D'IMPÔT RECHERCHE) Développement et impact du crédit d'impôt recherche : 1983-2011 - Rapports publics

"Ce rapport de synthèse sur le développement du crédit d'impôt recherche (CIR) et l'évaluation de son impact propose un bilan de la mise en œuvre de la réforme intervenue en 2008. Il s'appuie sur différentes sources de données depuis l'origine du CIR jusqu'en 2011 et sur les études d'évaluation disponibles, en France et à l'étranger. Cette perspective longue permet de souligner l'évolution de la place du CIR dans la politique française en faveur de la R&D et de l'innovation."

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(TECHNOLOGIE - A suivre ) La batterie du futur, plus performante et plus sûre, en construction

"Le projet "Siel, la batterie du futur", porté par le Professeur Renaud Bouchet et son équipe de recherche a remporté le prix EDF Pulse "Science et électricité" en avril 2014. Objectif : mettre au point des batteries hautes performances dites « lithium métal polymère ». Le stockage énergétique dans une batterie lithium-ion classique est limité par plusieurs facteurs. Le point faible des batteries lithium-ion réside dans notamment dans l’utilisation d’électrolyte liquide hautement réactifs et potentiellement dangereux, particulièrement dans le cadre de grandes batteries destinées, par exemple, au stockage de l'électricité issue des énergies renouvelables ou pour les véhicules électriques. »

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(INNOVATION - C'est pour demain) Michelin s'allie avec un groupe chinois pour produire des semelles de chaussures

"Le géant français du pneumatique Michelin a annoncé ce mercredi un partenariat avec un groupe industriel chinois pour produire des semelles de chaussures haut de gamme, leur ambition étant de conquérir jusqu'à 10% du marché en cinq ans. Ce n'est pas la première incursion de Michelin dans le monde de la chaussure (photo AFP) . Cet accord avec la filiale JV International de Jihua, spécialiste du textile et de l'habillement technique, va accoucher de trois types de produits dans un premier temps: des bottes de moto, des chaussures de vélo tout-terrain (VTT) et des bottes de sécurité antidérapantes. »

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(INNOVATION - C'est pour demain) Tetra Pak passe au 100% renouvelable

«  Le groupe suisse lance une brique intégralement à base de matériaux d’origine végétale. L’annonce était attendue depuis quelque temps. Tetra Pak, leader mondial des emballages en carton pour liquides alimentaires, lance la première brique faite entièrement à partir de matériaux renouvelables d’origine végétale. »

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(TECHNOLOGIE - C'est pour demain) Un brevet d'Apple pour en finir avec les écrans cassés sur iPhone

"Apple vient d'obtenir un brevet couvrant un système de protection futuriste pour l'iPhone. En pleine chute libre, le smartphone serait capable d‘adapter l'angle de sa chute pour limiter le choc. L'adage est connu. Lorsqu'une tartine tombe sur le sol, elle se retrouve systématiquement du côté beurré. Avec le renfort de la technologie, Apple compte bien démentir la fameuse «loi de Murphy». Un brevet, déposé en 2011, vient de lui être accordé par l'organisme américain USPTO. Il s'agit d'un mécanisme intégré aux appareils portables et leur permettant d'adapter de contrôler leur chute lorsqu'ils nous glissent des mains. Apple a imaginé un dispositif articulé autour du vibreur, le même composant qui nous alerte à chaque notification. »

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(INNOVATION - A suivre) Le succès croissant des cosmétiques anti-pollution

Alors que le nombre de consommateurs urbains ne cesse de croître dans le monde, beaucoup d’entre eux semblent se tourner vers les produits de beauté pour se protéger de l’impact de la pollution. C’est tout particulièrement le cas dans la région Asie-Pacifique, selon une nouvelle étude de Mintel. Selon le cabinet d’études de marché, le nombre de cosmétiques mis sur le marché avec une revendication anti-pollution a augmenté de 40% entre 2011 et 2013 dans la région Asie-Pacifique (APAC). La part de l’APAC dans les lancements de cosmétiques avec une revendication anti-pollution est ainsi passée de de 22% en 2011 à 27% en 2013. L’étude de Mintel montre aussi que de nombreux consommateurs cherchent à se nettoyer de la pollution qui les entoure. Le nombre de savons et de produits pour le bain lancés dans la région Asie-Pacifique portant une revendication anti-pollution a ainsi augmenté de 63% entre 2011 et 2013. De même, les lancements de produits capillaires avec des allégations anti-pollution ont progressé de 61%, tandis que les lancements de soins revendiquant une action anti-pollution augmentaient de 46%.

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(INNOVATION - A suivre) Etat des lieux et typologie des ateliers de fabrication numérique : Fab Labs

"La DGE a lancé en 2013 une étude sur l’état des lieux et la typologie des ateliers de fabrication numérique. Cette étude, confiée au cabinet Conseil & Recherche et à la Fondation internet nouvelle génération (FING), a donné lieu entre novembre 2013 et février 2014 à une enquête qui a mobilisé 86 acteurs français de la fabrication numérique et 25 à l’étranger, ainsi qu’à une trentaine d’entretiens. Cette étude se décompose en 4 volets : - Réalisation d’une cartographie et d’une typologie des structures existantes en France - Identification des partenaires et des clients existants ou potentiels des ateliers de fabrication numérique (étude de marché) - Mise en évidence des différents modèles économiques des ateliers de fabrication numérique - Comparaison avec les structures similaires à l’international (benchmark) »

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(TECHNOLOGIE - C'est pour demain) Design : la 3D au service de l’horlogerie de luxe

"Dassault Systèmes poursuit l’expérimentation de l’usage de ses outils 3D dans le monde de la mode avec son FashionLab. Il aide cette fois le designer François Quentin à mettre au point une montre d’exception. Dassault Systèmes, qui entend explorer toutes les applications potentielles de la 3D, a créé voici plus de trois ans un incubateur technologique dédié aux industries de la mode, le FashionLab. Il permet de rassembler ingénieurs et créateurs artistiques autour de projets communs réalisés en 3D, à l’aide des outils de conception, de simulation et de collaboration du groupe. Dernier projet en date, celui mené avec le designer François Quentin, spécialiste du monde horloger, pour créer une montre d’exception, la 4N. L’objectif est de démontrer l’apport de la 3D lors d’un processus créatif en associant le design à la précision spécifique à l’horlogerie. »

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(TECHNOLOGIE - C'est pour demain) La première route avec des marquages au sol lumineux ouvre aux Pays-Bas

"Si vous vous trouvez un jour de nuit sur une route aux Pays-Bas et que vous voyez une lueur provenir du bitume, pas d’inquiétude, il s’agit certainement de la nouvelle route Smart Highway conçue par Heijmans et le studio Roosegaarde. Ce marquage au sol utilise de la peinture luminescente pour accroître la visibilité des bandes blanches durant la nuit. Aucun besoin en électricité, ni de connexion Internet, ce système fonctionne en totale autonomie. Pendant la journée, cette peinture se charge d’énergie solaire et peut briller et éclairer la route la nuit pendant 10 heures. » En savoir plus Une alternative fruitée au bisphénol A dans les boites de conserve « Une équipe de chercheurs de l'Institut de Sciences des Matériaux de Séville (CSIC-Université de Séville) et de l'Université de Malaga ont développé un nouveau matériau, dérivé de la peau de tomate, et destiné à recouvrir l'intérieur des boites de conserves, en remplacement des matériaux traditionnels contenant du bisphénol A. Ce nouveau matériau est évidemment plus respectueux de l'environnement, mais possède aussi des propriétés de durabilité et de résistance comparables à celles des matériaux traditionnellement utilisés par le secteur des emballages alimentaires. »

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(INNOVATION - C'est pour demain) L'INPI passe à l'open data : 4,2 millions de données en ligne gratuitement

"L'Institut national de la propriété industrielle propose aux internautes de réutiliser gratuitement 4,2 millions de brevets, marques, dessins et modèles. Bonne nouvelle pour les amateurs d'open data. L'Institut national de la propriété industrielle (INPI) vient de mettre à disposition des internautes 4,2 millions de données relatives à la propriété industrielle : brevets, marques, dessins et modèles. Disponibles en format ouvert, elles peuvent être réutilisées gratuitement par des tiers en vue de créer de nouveaux services."

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Sur l'auteur

Nathalie Tuel

Docteur en Chimie-Physique, Nathalie Tuel est directrice de l’information au sein de BLOOMOON. Elle a la charge des bases de données internes d’information et intervient également sur des missions de veille technologique.

Twitter @nattuel - LinkedIn

Pour contacter Nathalie, écrivez-nous via notre formulaire de contact (BLOOMOON Lyon).

 

 

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19

janvier
2015

Lettre de veille : les dernières innovations scientifiques et technologiques (1/2)

Tous les trimestres, Nathalie Tuel, Directrice de l’information chez BLOOMOON, recense les dernières innovations et travaux de recherche les plus prometteurs, de tous secteurs.

 

Tour d’horizon des innovations remarquées ces dernières semaines.

 


 

 

(TECHNOLOGIE - C'est pour demain) En Italie, un brevet met fin au vin bouchonné

« La société Brentapack, du groupe Labrenta, en lien avec le Département de Physique de l'Université de Trente, a breveté un système de décontamination du liège dans le cadre d'un projet de recherche contre ce phénomène redouté des viticulteurs du monde entier : le vin bouchonné. Cette étude lancée en 2013 porte sur un processus particulier permettant d’éliminer le risque que les bouchons de liège soient attaqués par le TCA, ce composé responsable du goût bouchonné. Une problématique qui occasionne chaque année des pertes estimées entre 2 et 5%. »

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(TECHNOLOGIE - C'est pour demain) Lancement des premiers véhicules hydrogènes français

« La société Symbio FCell a annoncé un projet révolutionnaire qui aboutira au déploiement d'une flotte de 50 véhicules utilitaires hybrides fonctionnant à l'électricité et à l'hydrogène, ainsi que la construction de deux stations de distribution d'hydrogène à Lyon et à Grenoble, en France, début 2015. »

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(TECHNOLOGIE - A suivre !) Une peau artificielle obtenue à partir de cellules humaines

« Les chercheurs du Centre de recherche de l'Institut Italien de Technologie ont développé récemment une couche de derme artificiel obtenue à partir d'une culture de cellules humaines et grâce à des méthodes in vitro tout à fait originales. Avec leurs propriétés similaires à la peau humaine en termes de composition biologique, biochimique et de caractéristiques mécaniques, ces tissus pourront être mis à la disposition des entreprises opérant dans les domaines cosmétique, chimique et pharmaceutique où des modèles d'essais alternatifs à ceux in vivo sont nécessaires. Ces tissus pourront également être utilisés dans le domaine médico-chirurgical pour les cas de réimplantation de peau. »

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(TECHNOLOGIE - C'est pour demain) Un nouveau matériau entièrement étanche

« En Allemagne, l'institut de technologie de Karlsruhe vient de mettre au point en laboratoire un nouveau matériau justifiant, par bio-mimétisme, de l'effet lotus 2.0 : en effet, l'eau comme les huiles perlent systématiquement à sa surface sans la moindre absorption. Pour obtenir ce résultat, des polymères fluorés, baptisés fluoropor, ont été déposés à la surface du matériau.

Les applications possibles pour un tel matériau sont larges et pleines de promesses : dans l'industrie automobile, cela pourrait être utilisé pour des pare-brises qui ne seraient plus sujets au gel en hiver, ou pour des carrosseries qui ne se saliraient pas. De manière générale, cela permettrait, pour tous types d'engins mécaniques, de conserver les lubrifiants beaucoup plus longtemps sans vidange et sans altération des surfaces de contact. »

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(TECHNOLOGIE - A suivre !) Biomimétisme : les chats apprennent aux robots à retomber sur leurs pattes

« Les robots seront bientôt capables de retomber sur leurs pattes ! Des chercheurs de l'Université Georgia Tech ont analysé la façon dont les chats réagissaient lors d'une chute pour pouvoir l'appliquer aux robots.

Les avancées technologiques dans le domaine de la robotique tendent à rendre les robots de plus en plus dynamiques. Il devient alors important de travailler sur les algorithmes de contrôle d'une chute. C'est ce qui a été fait pour le petit robot Nao de la société française Aldebaran qui, lorsqu'il "sent" la chute arriver, replie ses bras sur son torse (endroit sensible où se situent ses capteurs) pour diminuer le choc. »

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(TECHNOLOGIE - C'est pour demain) Quand le chardon devient plastique

« Produire du plastique à partir de chardon, c'est possible ! A Porto Torres, au nord de la Sardaigne, l'usine de Matrica démarre progressivement la production d'acide azelaïque et d'acide pélargonique, qui constituent des « briques » pour la fabrication de bio-produits plus complexes comme les bioplastiques. L'unité, actuellement en phase pilote, produira 25 000 tonnes de ces produits intermédiaires, ainsi que de la glycérine, d'ici à fin novembre 2015. Deux autres unités de production sont en phase de finalisation. »

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(ACTUALITE DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE) L’industrie européenne craint le prix du futur brevet européen

« Les offices nationaux des brevets, qui débattent actuellement du prix du futur brevet européen, seraient tentés de fixer son coût à un niveau très élevé afin de préserver leur activité au sein des États membres, selon des représentants industriels européens.
Le nouveau brevet européen, approuvé par tous les États membres de l'UE à l'exception notable de l'Espagne et de l'Italie, doit être intégré dans la législation nationale avant d'entrer en vigueur. Mais les règles relatives aux nouvelles juridictions des brevets, ainsi que le tarif pour les enregistrer et les renouveler, sont toujours en discussion. Les coûts associés au nouveau brevet joueront un rôle déterminant quant à son succès auprès des entrepreneurs. »

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(TECHNOLOGIE - A suivre !) LEDS : les prochains défis

« La LED bleue, remise récemment au centre de l'actualité grâce au prix Nobel, fut une grande avancée mais de nouveaux défis restent encore à relever dans ce domaine.
Actuellement, la production des diodes bleues et vertes se fait en utilisant des cristaux de nitrure de gallium, alors que les LEDs rouges sont produites au moyen d’une combinaison de gallium, d’indium et de phosphore. Au Japon, des études récentes ont cependant démontré que ces dernières pouvaient elles aussi être conçues avec du nitrure de gallium.

Dans sa recherche pour convertir l'électricité en une énergie lumineuse plus efficace, l'université d'Osaka en lien avec l'université d'Amsterdam et l'université de Lehigh, a découvert la possibilité de créer de la lumière rouge à partir du nitrure de gallium. Les chercheurs espèrent que cette nouvelle méthode pourra émettre de la lumière rouge à la même intensité que les produits existants d'ici deux ans. » 

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Sur l'auteur

Nathalie Tuel

Docteur en Chimie-Physique, Nathalie Tuel est directrice de l’information au sein de BLOOMOON. Elle a la charge des bases de données internes d’information et intervient également sur des missions de veille technologique.

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21

octobre
2014

Lettre de veille : les dernières innovations scientifiques et technologiques

Tous les trimestres, Nathalie Tuel, Directrice de l’information chez BLOOMOON, recense les dernières innovations et travaux de recherche les plus prometteurs, de tous secteurs.

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Automobile : la voiture auto-nettoyante selon Nissan

La branche européenne du géant automobile Nissan a annoncé avoir développé une peinture innovante super-hydrophobe et oléophobe qui repousse la boue, la pluie et la poussière de tous les jours. De quoi rendre obsolètes les stations de lavage… ?

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Biomimétisme : quand les algues fournissent en énergie nos bâtiments

L'Agence d’architecture autrichienne Spitterwerk a mis au point un concept de façade à base d'algues. Un premier bâtiment vient d’être livré à Hambourg. Sa façade se compose de volets bio-réactifs constitués de micro-algues intégrées dans les parois et lui permet d’accéder à une certaine autonomie énergétique.

L’énergie émanant des algues, qui se servent de la lumière du soleil pour croître, est captée, recyclée puis stockée pour être alimenter l’ensemble du bâtiment.

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Emballage : des bouteilles issues du recyclage de papier

L'Institut Technologique Danois et l'entreprise EcoXpac développent un prototype de bouteille biodégradable issu de papier recyclé, qui pourrait un jour remplacer la bouteille plastique. Ces bouteilles, qui ne sont pas encore commercialisables, pourraient se recycler au même titre que le carton ou le papier et se décomposer naturellement en quelques mois.

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Emballage : des emballages anti-biofilms bactériens

En Israël des chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem ont mis au point un emballage empêchant la formation de biofilms bactériens. Ces composés de bactéries présents sur les fruits et légumes et leurs emballages peuvent être la cause d’infections alimentaires. Très difficiles à détruire, les biofilms posent problème à l’industrie agroalimentaire, qui doivent veiller à ce que les produits vendus ne soient pas nocifs pour les consommateurs.

Les chercheurs s’attendent à des retombées économiques très importantes pour ce premier système d’emballage luttant contre les biofilms.

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High-tech : les lunettes du futur

Après les Google Glass, voici Talens, la nouvelle paire de lunettes intelligentes réalisée par Youbiquo, société d’informatique italienne.

Ces lunettes 3.0 permettent, grâce à une simple commande vocale, de naviguer sur le Web, prendre des photos, enregistrer des vidéos, traduire, donner des informations en temps réel… Véritable ordinateur portable/endossable.

Avec ce projet Youbiquo s’attaque à la commercialisation de logiciels pouvant être intégrés sur des objets de tous les jours.

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Matériaux : les trains japonais toujours plus rapides

Au Japon, les compagnies ferroviaires développent de nouvelles technologies pour permettre au train le plus rapide du monde, le Shinkansen, d’aller toujours plus vite.

En utilisant des alliages de magnésium, qui pèsent 30% de moins que les alliages d’aluminium, les trains pourraient augmenter leur vitesse moyenne (actuellement entre 270 et 320 km/h), et passer à une vitesse moyenne comprise entre 350 et 400 km/h. Des améliorations qui devraient être effectives en 2023.

D’un autre côté la Railway Technical Research Institute, en collaboration avec la JR East, ont conçu des technologies réduisant le bruit et travaillent sur l’amélioration des lubrifiants pour les roues, efficaces sur des vitesses allant jusqu’à 420 km/h, et qui devraient être commercialisables en 2029.

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Matériaux intelligents : réguler l’injection de médicament avec les biomatériaux intelligents

Un groupe de chercheurs de l’Université Nationale Autonome du Mexique travaille actuellement sur la synthèse de biomatériaux intelligents, permettant de libérer dans l’organisation des médicaments de manière contrôlée.

Ils ont ainsi mis au point un cathéter en polyuréthane qui, à température corporelle, libère un antiseptique de manière contrôlée, et cherchent également à introduire de l’ergostérol dans la structure des fils de suture pour pouvoir libérer des médicaments antiseptiques et ainsi limiter les infections.

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Photovoltaïque : transformer son smartphone en panneau solaire

Transformer n’importe quel objet qui comporte un écran en mini-centrale électrique solaire : voilà ce que propose la société Sunpartner Technologies, avec sa technologie Wysips.

Au moyen d’un film transparent composé de cellules photovoltaïques invisibles, intégrable sur un smartphone, une liseuse électronique, une montre connectée, une vitre ou même certaine surfaces opaques, l’objet ainsi équipé et exposé à la lumière devient dès lors autonome en énergie.

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Smart grid : une zone d’activité transformée en réseau électrique intelligent

Smart Grid Experience, inauguré au mois de septembre, est le premier réseau électrique intelligent testé à l’échelle d’une zone d’activité. Il permet de connecter entre elles les installations qui consomment de l’énergie, celles qui la stockent et celles qui en produisent.

Ainsi connectées, ces différentes installations électriques communiquent entre elles. Ce dispositif permet ainsi d’assurer une meilleure gestion de l’équilibre entre production et consommation électrique.

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Sur l’auteur…

Nathalie Tuel

Docteur en Chimie-Physique, Nathalie Tuel est directrice de l’information au sein de BLOOMOON. Elle a la charge des bases de données internes d’information et intervient également sur des missions de veille technologique.

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22

septembre
2014

Consommation collaborative et distribution commerciale : enjeux et perspectives

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La prise en compte des logiques de consommation collaborative par les industriels et les distributeurs de biens et de services pourrait peut-être devenir, au même titre que l’innovation et la mise en réseau, un des axes stratégiques du renouveau industriel et du dynamisme des services, tant ses impacts peuvent être nombreux sur la conception, le transport, la distribution des biens et des services et tous les systèmes informatiques qui les supportent.


L’enjeu pour le système actuel de distribution de bien et de services est de s’insérer dans une dynamique afin de transformer ce qui peut apparaitre comme les prémisses d’une menace en gage d’opportunité pour le futur.


Contexte à date

Souvent expliquée par des effets de crise ou des mouvements de résistance à la consommation, la consommation collaborative s’installe dans notre quotidien. Il s’agit d’un mode de consommation où:

1) l’usage prévaut sur la possession ;

2) l’échange se fait entre particuliers.

L’appropriation des technologies de l’information par les consommateurs, qui facilitent la création de communautés de consommateurs accélèrent ces formes d’échanges de biens et services. La pénétration de cette consommation est aujourd’hui importante. Entre 48% (LaPoste TNS Sofres) et 60% (Obsoco) des Français seraient consommateurs collaboratifs selon les consommations considérées. Dans la littérature, ce constat est partagé :

La consommation collaborative n’est plus marginale et dépasse les seuls consommateurs alternatifs.

La consommation collaborative s’inscrit comme une nouvelle forme de marchandisation qui concerne de nombreux secteurs b to c et b to b

La consommation collaborative fait évoluer les relations entre les consommateurs et les entreprises


Les ancrages de la consommation collaborative

Derrière ces formes de consommation, la littérature propose différents cadres d’analyses parfois contradictoires. Présenté comme un renouveau de l’économie, elle serait la concrétisation d’une économie de l’usage (ou des effets utiles) où la valorisation porte sur l’usage plutôt que sur la possession (Moati P, 2014). A travers ces consommations, les consommateurs seraient en quête de formes de résistances diverses mais pour des motivations variées (Roux D, 2014) :

- Des motivations économiques qui sont transverses à l’ensemble des catégorie- socioprofessionnelles pour l’achat d’occasion.

- Des motivations récréationnelles, ludiques et sociales à travers des formes de négociations de prix, de contacts sociaux, de nostalgies. La consommation collaborative serait une réponse à un désenchantement de la consommation traditionnelle.

- Des motivations critiques pour créer un échange plus écologique, moins ostentatoire, ou au renouvellement d’achat maîtrisé.


Les composantes du modèle de la consommation collaborative

Les différentes formes de consommations collaboratives se différencient des consommations « classiques » par l’intégration des actifs des consommateurs dans le modèle d’échange. La consommation collaborative s’articule ainsi sur deux leviers pour prospérer :

- Les actifs des consommateurs mis en partage. Ils peuvent être matériels (ex. mise à disposition de sa voiture) ou immatériels (partage de connaissance).

- Une plateforme souvent numérique (réseaux socio-numériques – FaceBook ; site Inernet - LaBonCoin) pour l’intermédiation entre les consommateurs et leurs actifs. Cette plateforme est portée par un acteur intermédiaire (entreprise, association...).

Dans ce modèle, un des facteurs clefs pour les entreprises et autres acteurs intermédiaires est le niveau d’externalité et de pertinence du réseau des consommateurs.

Pour compléter la variété des modes de monétisation et de valorisation des phénomènes de consommation collaborative, on peut illustrer la logique en œuvre dans le crowdfunding. Au- delà du financement et de la promotion, certains acteurs du crowdfunding de la production audiovisuelle proposent à leurs financeurs de bénéficier d’un film gratuit et de distribuer des films. Ils deviennent distributeurs délocalisés et créent ainsi un nouveau mode de distribution pour des biens immatériels.


3 grandes familles d’offres peuvent être identifiées :

- Economie de l’usage : payer l’usage d’un bien partagé ; par exemple le co-voiturage (blablacar, covoiturage.fr), les transports libre service (Velib, autolib)...

- Economie de la redistribution : l’achat – vente de biens entre ceux qui les possèdent et ceux qui les cherchent ; par exemple le troc, l’occasion (Leboncoin, ebay, craiglist...).

- La production collaborative : production ou l’achat de biens par le partage de ressources immatérielles entre particuliers ; par exemple : Groupon, KissKissbankbank, FabLab


Une consommation bien installée avec des intentions d’achats en développement

La consommation collaborative représenterait un marché mondial de 400 milliards de dollars (Dumortier, ILockYou, 2013). Elle touche de nombreux secteurs et les études sur le sujet se multiplient. Une étude de TNS Sofres pour La Poste (2013) a montré que presque la moitié de la population française (48%) est adepte de la consommation collaborative.

Derrière ce chiffre les intentions des consommateurs promettent un développement important (Ipsos 2012) :

- 69% pratiquent la revente d'objets, le covoiturage, le troc ou encore la colocation

- 38% des Français ont déjà vendu un produit d’occasion sur Internet (15% en 2007)

- 26% des Français déclarent avoir visité un site d’achat groupés

- 19% des Français déclarent être allés sur un site de troc et 30% disent souhaitaient le faire

- 8% ont déjà eu recours aux échanges de services

- 7% déclarent être allés sur un site de location entre particulier

- 3% déclarent avoir réalisé un échange de logement pour les vacances

- 22% déclarent souhaiter acheter un cadeau d’occasion pour Noël

- Près de 50% déclarent être prêts à revendre un cadeau de Noël

Parmi eux, 63% le font pour une raison d'économie financière. Cependant, ils mentionnent également des motivations touchant au caractère alternatif de ce mode de consommation : la possibilité de faire durer les objets, de leur donner une seconde vie (38%), le fait que ce modèle de consommation soit meilleur pour la société (28%) ou même le seul attrait pour un modèle différent (18%).


Du consommateur futé au consommateur engagé : une consommation utilitaire, hédonique et sociale


En janvier 2013, Ipsos et l’ADEME ont mené une enquête « les français et les pratiques collaboratives, Qui fait quoi ? Et pourquoi ? » L’objectif de cette recherche a été de définir l’ampleur des pratiques collaboratives en France en 2012 et de comprendre quelles en sont les motivations.

Le portrait du consommateur collaboratif varie en fonction de la pratique collaborative considérée. Il n’y a pas un type mais des types de consommateurs collaboratifs.

Quelles que soient leurs divergences de motivations et de pratiques, les consommateurs collaboratifs montrent une tournure d’esprit commune. Les partisans d’une consommation collaborative ne rejettent pas la société de la consommation. En revanche, ils veulent reprendre le contrôle sur cette société de consommation. Les français ayant recours aux pratiques collaboratives révèlent quatre caractéristiques communes, qui les distinguent des autres consommateurs :

- Une volonté de rencontrer régulièrement de nouvelles personnes,

- Une préoccupation relative à l’évolution de la société (futur de la planète, engagement au sein de la société...),

- Une propension à la découverte, à l’expérience, voire à la prise de risque,

- Une volonté et un plaisir à faire durer les objets.

Les motivations de la consommations collaboratives varient selon le types de pratiques.

 

 

Les freins à la consommation collaborative : un enjeu culturel

 

Parmi les français interrogés, il y a 20% de réfractaires. Les freins à la consommation collaborative exprimés par les réfractaires sont plus des freins culturels que pratiques et logistiques.

Un niveau élevé  de confiance dans les pairs

 

Le critère important qui régit la consommation collaborative est la confiance dont un indicateur est l’e-reputation.

59% des Français interrogés disent avoir confiance dans les échanges entre particuliers. Ceux qui pratiquent la consommation collaborative sont confiants à 78%.

 

 

 

Contexte futur probable

 

Pour que ces économies collaboratives fonctionnent, il faut des plateformes et de nouvelles externalités où se développent les business.

 

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