24

juin
2015

Rencontre avec Laurent Duthion, artiste plasticien

De plus en plus d’entreprises traditionnelles, technologiques ou de service, ont compris l’opportunité de tisser des liens avec le milieu artistique. L’artiste a notamment  une aptitude à questionner le monde de façon originale, à  détourner, décaler, provoquer, lutter contre les idées reçues, faire émerger des idées et préfigurer un monde nouveau (dans les usages, les technologies, sous l’angle sociologique…).  

Inès Giovannacci, directrice technique de BLOOMOON, a rencontré l’un d’entre eux et nous expose dans cet article une démarche en particulier, dont on peut pressentir qu’elle pourrait montrer un fabuleux potentiel de catalyse de l’innovation ! 

 

L’œuvre de Laurent Duthion, artiste plasticien, est foisonnante. En témoignent les quelques évocations dans le corps du texte qui va suivre, mais aussi, de façon plus complète, les références mentionnées en fin d’article.

 

Laurent Duthion s’est livré avec une grande générosité à cet entretien mené au bon soleil, sur un banc du Parc du Thabor à Rennes, tout près de serres où il prépare actuellement un de ses multiples projets. Je l’en remercie très vivement.

 

Il s’agit ici de faire part de cheminements et de volontés artistiques qu’il m’a présentés.

 

Mais allons-y sur des œufs, oui, très prudemment… tant il est difficile d’évoquer en quelques mots ou pages, sans simplifier, une démarche artistique riche, complexe, ramifiée, puissamment organique et vivante !

 

Balle d’ovipare, élastomère de silicone et coquille d’œuf.

Balle d’ovipare, élastomère de silicone et coquille d’œuf.

 

Tout est bon mais voyons ce que cela donne.

 

Laurent Duthion se dit hyperactif. La voie artistique est celle qui lui a permis d’envisager de «tout faire ». Très souvent, sa démarche de création s’opère dans un cadre collaboratif, en synergie avec d’autres personnes, voire d’autres entités vivantes.

 

J’ai, pour ma part, pour la première fois entendu parler de Laurent Duthion en 2006 par le biais de spécialistes de la parfumerie, alors qu’il partait en expédition en Antarctique, avec, entre bien d’autres choses, de ce qu’on m’avait dit, le projet de « capter » l’odeur du pôle.

 

De cette expérience, une œuvre est née Gaz Adélie (2008) un ensemble bigarré d’odeurs, capturées et restituées par la suite, hors corps et hors contexte, avec le concours des outils, des colonnes chromatographiques, préparées par les bons soins des scientifiques des parfums précités – conquis par le personnage, son enthousiasme et sa démarche.

 

Gaz Adélie, 2008

 

L’indétermination : principe de la collaboration artistique de Laurent Duthion avec des scientifiques, de tous domaines.

 

De nombreuses œuvres de Laurent Duthion partent d’explorations, qu’il affectionne, chacune nécessitant, nous le verrons au travers de quelques exemples, un niveau de connaissance scientifique et technique poussé, adapté à l’univers investigué.

 

Le matériel seul n’est qu’une partie de l’œuvre  explique Laurent Duthion. Dans son travail, le processus créatif nécessite l’inscription et la collaboration de multiples personnes, dont celles de scientifiques.

 

Toutefois, pour réussir une collaboration entre l’artiste et le scientifique, il faut, selon Laurent Duthion, réussir à sortir, par un effet dynamique, du cadre assez classique où un groupe de personnes se réunit avec un objectif bien déterminé.

 

Cette collaboration doit s’inscrire dans un cadre conceptuel d’indétermination, ce qui ne veut pas dire au hasard ou n’importe comment explique Laurent. Ce principe de travail fait écho à la notion d’auto-organisation puisée dans la philosophie des sciences.

 

Lorsque la collaboration initiale parvient à s’inscrire dans cette indétermination, alors, le processus d’échange est capable de s’ «artistiser » souligne Laurent Duthion. Il se souvient de cas où peut se produire un « glissement », où l’artiste propose une hypothèse ou une explication au sujet d’un fait technique et, inversement, un scientifique amène un éclairage de nature artistique.

 

Paradajz, 2003. « Une tomate carrée comme une rumeur… ».

 

L’art, dans ces conditions favorables, est susceptible d’être un moyen de connaissance complémentaire de la science.

 

On pourrait aussi établir un parallèle entre cette démarche et celle d’un « Anti-manuel » de scénario (Cyril Béghin et al., Cahiers du cinéma, N°170, avril 2015) où l’on peut lire que L’idée (de scénario) est une  promesse, elle ouvre un processus. […] L’idée ouvre des hypothèses, des suppositions « et si ?... et si ?... » Les grands films sont ceux qui restent fidèles à leur idée, même dans les plus grands écarts, tout en l’explorant. Le propre de l’idée est d’être élastique, contrairement au pitch [concept destiné à être vendu à des investisseurs] qui claque entre les doigts.

 

Laurent Duthion revient à la notion d’exploration qui le fascine, dans la mesure où elle rejoint un certain réalisme spéculatif (notion de dépassement, d’auto-engendrement…).  Il évoque volontiers et se retrouve en phase avec le propos du philosophe contemporain Quentin Meillassoux (Après la finitude. Essai sur la nécessité de la contingence, Paris, Seuil, 2006). Ce dernier, redessinant une métaphysique non kantienne, où les choses ont une vie propre au-delà de notre regard, intègre dans sa pensée une forte notion d’indétermination. Dans ce que propose Quentin Meillassoux, souligne Laurent Duthion, il y a  une sorte de mode d’emploi pour créer, pour écrire, notamment.  Cette approche permettrait de s’extirper de la vision très limitée que l’Homme a le plus souvent de ce qui l’entoure (i.e. la partie émergée de l’iceberg).

 

En littérature, Laurent Duthion ajoute qu’il apprécie beaucoup Philip K. Dick, tout particulièrement son roman d’ambiance Ubik, où les choses et événements se retrouvent hors causalité.

 

 

La force du pouvoir évocateur des odeurs.

Laurent Duthion aime travailler les odeurs, douées de fortes capacités abstractives.

 

Dans la démarche d’un parfumeur, indique Laurent Duthion, la beauté vient se loger dans des partis pris olfactifs, comme ceux qui émanent d’odeurs organiques, qui peuvent être très singulières, telles que celles des muscs.

 

Laurent Duthion dit travailler les odeurs plus que des parfums. Hormis peut-être chez une tribu africaine, notre vocabulaire est particulièrement peu précis pour ce qui concerne les odeurs rappelle-t-il. Tout juste si on se contente d’approximations, d’analogies avec la sémantique du goût ou encore de quelques métaphores

 

Face à la force du pouvoir évocateur des odeurs, l’intelligible et l’analytique se retrouvent reléguées au second plan indique-t-il.

 

La perception de l’odeur est associée en chaque être à une mémoire « ancienne », voire à une mémoire génétique. Laurent Duthion rappelle à ce titre une expérience de la présentation à un public donné de matières imprégnées de cèdre de Virginie. Cette odeur évoque au plus grand nombre le graphite, ce qui n’est pas vrai du point de vue très objectif de l’analyse mais se situe dans la réminiscence du mâchouillage de crayon à papier.

 

Ce qui est intéressant, explique Laurent Duthion, est que l’odeur, pour laquelle il n’existe pas d’éléments visuels, permet de sortir de la représentation. C’est que nous verrons dans le cas des buffets évoqués ci-après.

 

Laurent travaille sa matière jusqu’à réaliser des distillations lui-même, qui deviennent le matériau de certaines de ses œuvres, telle qu’une « distillation de forêt », à partir d’un mélange composé de bois, de feuilles et de quelques champignons.

 

Suite à une expérience, excitante mais frustrante, de dégustation de coquille Saint-Jacques par 20 mètres de fonds, Laurent Duthion a conçu un dispositif, dit Aquarhine (2001, 2008), qui permet de déguster une nourriture sous l’eau tout en ressentant puissamment l’aliment grâce à la rétro-ol-faction.

 

 

Expérimentation de l’Aquarhine, 2008.

 

Concernant les sens en général, la connaissance a conduit à déterminer des notions très restrictives, limitées. Les sensations humaines sont éminemment plus complexes et riches.

Ceci, Laurent Duthion cherche à nous le faire éprouver par son travail.

Laurent Duthion évoque la référence persistante et limitée (jusque dans les années 80) aux quatre capteurs traditionnels pour le goût – acide, amer, sucré, salé - alors que, le goût est bien plus complexe que cette description ultra- simplifiée. Depuis, on a mis en évidence l’umani, des capteurs en lien avec le gras etc…

 

Au-delà du goût, notre corps se trouve doté de très multiples capteurs ; la complexité de sensations qui en résulte Laurent Duthion cherche à nous la faire entendre et éprouver.

 

La synesthésie est difficile à conceptualiser rappelle Laurent Duthion. J’ai pu identifier un unique travail de thèse provenant de l’université de Valence en Espagne. Ceci, alors que l’Homme l’éprouve en permanence par le biais de conjonctions sensorielles, de chevauchement de mécanismes…

 

 

L’art est transformation.

Par le biais de son œuvre, Laurent Duthion cherche à mettre en évidence le réel plus que sa représentation.

 

Pour beaucoup, y compris dans le milieu de l’art, il est courant d’associer l’art plastique à la représentation souligne Laurent Duthion.

 

Nous l’avons évoqué plus haut, l’œuvre de Laurent Duthion peut prendre la forme de buffets.

 

La notion de buffet performatif, consommé par ses spectateurs, l’intéresse tout particulièrement par rapport à la non représentation.

 

Impatience White, Château d’Oiron, 2013.

 

Le buffet enlève la distance, apporte au spectateur  la liberté de toucher, d’ingérer les éléments. L’œuvre prend alors corps avec la consommation du buffet  explique Laurent Duthion.

 

Ce moment est la partie la plus sculpturale de mon travail estime-t-il.

 

 

Tant de barrières, entre autres issues de ce qu’on retire de la connaissance, existent et limitent les façons d’appréhender le monde.

Par sa démarche et son œuvre protéiforme, Laurent Duthion invite à voir le monde autrement.

 

L’image qu’on se fait du monde est liée à notre propre organisation corporelle. Instable, elle peut être manipulée explique Laurent Duthion.

 

La manipulation s’opère par exemple par des hallucinations sensorielles. Ainsi, Laurent Duthion a fait usage de substances d’influence, telles que le géraniol, capable d’induire un état de véritable éveil, de stress productif dans certaines circonstances, bien plus efficace paraît-il par exemple que le café, qui ne ferait que simuler l’état d’un éveil optimal, ou encore, il a utilisé la « baie du miracle », issue d’Afrique Centrale, utilisée pour consommer du vin de palme, qui a la capacité de modifier les capteurs du goût, transformant la perception de l’acide en sucré…

 

Laurent Duthion travaille aussi la déstabilisation sensorielle par le biais de nourritures transparentes qu’il a proposées à certains de ses buffets.

 

Epifanija delna, Centre Pompidou de Metz, 2012.

 

Donner à ingérer des choses méconnaissables apporte aussi de la matérialité aux odeurs souligne Laurent Duthion.

 

Sans saveur, « chargées » d’odeurs diverses (la rose, des muscs…) que l’on ne peut prévoir avant leur consommation, elles ont parfois  pris des formes multiples (mousses, gels, poudres…)  et mimé des textures de choses corporelles, telles que la peau …

 

Corélie Sydenham, Centre d’art de Pontmain, 2014.

 

Lors de ses performances, soit il livre des indications relatives au processus de son œuvre, soit Laurent Duthion ne fournit pas d’accroche, tel qu’avec un buffet entièrement rouge, proposé après la représentation d’une pièce de théâtre avec Tom Struyf (Act to Forget) -  en lien avec la défaillance de la mémoire.

 

Dans ce cas, l’œuvre buffet, reposait sur une alternance de choses reconnaissables (tomates, poivrons, fraises…) et d’autres non reconnaissables, telles qu’une sorte de pâte de type houmous rouge intense, une préparation à la menthe, de couleur rouge également…, créant une dissociation connu / inconnu.

 

Sans titre (Rouge), Théâtre de Hédé, 2015.

 

D’autres voies, toujours basées sur le buffet, consistent à proposer à la consommation des fragments d’œuvres d’art recouvertes de couleur or, des textes comestibles…

 

L’exploration de la réalité est un moyen pour révéler les possibilités dormantes des choses qui nous entourent.

Laurent Duthion a ainsi opéré une transformation de la perception du jardin botanique de Marnay-sur-Seine en préparant et proposant à déguster une multitude de mets composés à partir de plantes habituellement considérées comme non comestibles. Il s’agissait pour beaucoup de fleurs : fleurs de fuchsia, de pourpier sauvage, de coquelicots,  hémérocalles, mais aussi de baies vertes de poivre de Sichuan, qui consommées dans cet état provoquent un étourdissement fugace de la langue…

 

Dans ce cas, le besoin de fraîcheur et la fragilité des mets, dont des pétales saupoudrés, impose une préparation extemporanée, soit juste avant la présentation au public, ce qui amène la notion de dimension temporelle, que l’on retrouve par ailleurs lors des performances réalisées avec la collaboration d’animaux.

 

Laurent aime refaire découvrir un produit local sous un tout autre aspect, comme ce qu’il a réalisé lors d’une exposition « Le Sud du Sud » à Bazouges-La-Perouge. A partir d’une spécialité à base de confiture très réduite de pommes, le pommé, au goût très prononcé de caramel, une cristallisation lui a permis de révéler autrement ce produit traditionnel sous la forme d’une délicate Barbapapa.

 

Sous couvert de technique, il y a une tendance à réduire les choses. Le rôle de l’artiste est de les étendre.

Dans chaque œuvre de Laurent Duthion, sont généralement présentes des expérimentations et les notions de praticabilité.

 

En témoignent des œuvres réalisées à partir du principe de la greffe en arboriculture, en liaison avec des spécialistes de l’INRA (Avignon, Corse).

 

Fort de connaissances techniques en arboriculture et en techniques de greffage, Laurent Duthion a créé des arbres d’un nouveau genre, des polygreffés.

 

Vue d’un greffon.

 

Ce fut le cas d’un porte-greffe de Prunus, hybride interspécifique, qui s’est révélé compatible avec des greffons d’abricotiers, d’amandiers et de pêchers…  Ceux-ci ont déjà fourni leurs récoltes « multi-fruits ».

 

Réalisateur, arbre polygreffé, 2008-2012.

 

D’autres, futurs multi « agrumes » cette fois, sont en cours de réalisation.

 

Ces nouveaux arbres, qui peuvent être vus en tant qu’individus nouveaux, ou en tant que populations, c’est-à-dire en tant que super organismes, montrent combien la greffe est utilisée de façon restreinte explique Laurent Duthion.

 

Par ces arbres, s’établit une sorte de partage, de communication interspécifique entre le scientifique, l’artiste et l’arbre lui–même qui accepte cette expérience  commente-t-il.

 

Autre élément récurrent, Laurent Duthion affectionne aussi l’intégration du vivant dans l’art.

L’œuvre de Laurent Duthion s’inscrit dans un mouvement contraire au minimalisme de l’art qu’il qualifie de mortifère.

 

J’aime intégrer le vivant dans mes œuvres, mais pas comme un élément dramatique ou de symbolique malsaine, comme peut l’être la mise en scène de la souffrance des animaux explique Laurent Duthion.

 

Voyez ainsi Xylocus, arbre doté de  multiples prolongements sculptés, tels que pinces à linge, crayons et mikado…, suivant une technique mise au point par un ingénieur de l’Office National des Forêts.

 

Xylocus (version portable), détail.

 

Le Fonds Régional des Affaires Culturelles de Bretagne, qui a fait l’acquisition de  Xylocus - version portable - olivier nanifié, se trouve confronté à la complexité de la conservation de cette œuvre vivante, qui va continuer de pousser, avec ses exigences bien particulières. L’arbre sera exposé plusieurs mois dans le parc de l’Hôtel particulier où se trouve la DRAC de Bretagne.

 

A noter que la conservation de ce type d’œuvre vivante devient une spécialité à part entière.

 

Xylocus (version portable), 2005.

 

Autre invitation du vivant, Laurent Duthion a aussi convoqué une (superbe) pintade éthiopienne, élément perturbateur venu modifier l’espace d’une galerie lors d’une exposition (Présence Vulturine, 2008).  

 

Présence Vulturine, 2008

 

Bientôt, Laurent Duthion mettra en scène au centre d’art Le Quartier à Quimper des poissons mexicains aveugles, dépigmentés et rosâtres, sur le thème de l’apparition – disparition. Le ballet de ces poissons dans une eau blanche va créer une déstabilisation optique récurrente, réminiscence des eaux de la carrière italienne…

 

 

On retrouve aussi dans les œuvres de Laurent Duthion une dimension corporelle, en lien avec un effort physique.

En témoigne, le vélo caméra, une bolex de 16 mm, qui se met en route en lien avec le mouvement de la roue avant d’un vélo. Lors d’un raid polaire, en Arctique cette fois, Laurent Duthion a tourné des séquences en pleine nuit polaire. L’image se trouve assujettie à l’effort physique, ici en conditions extrêmes. Lors du visionnage des rushes, les sens se retrouvent troublés par l’expérience, avec un défilé d’images d’autant plus lent que l’allure du vélo est vive, le tout dans une ambiance de clair-obscur inversé…

 

Présence Vulturine et Bolex-mobile, exposition Coefficients de réalités, 2008.

 

Une démarche extensible à d’autres cadres ?

Parmi l’ensemble de ses activités, Laurent Duthion enseigne depuis récemment au département des Arts Plastiques de Rennes 2. Il confie que cette nouvelle expérience collaborative, s’inscrivant en cohérence avec sa démarche artistique globale, se révèle fructueuse, bénéfique aussi bien à lui-même semble-t-il qu’à ses élèves.

 

A l’écoute de ce riche parcours et pour reboucler sur ce que l’on disait en introduction, on pressent que Laurent Duthion a la capacité d’explorer et de faire émerger des concepts que l’on n’aurait pas vus dans un cours normal et classique des choses.

 

Par sa démarche aussi, si la science apporte à l’art, on pressent que la vision de l’artiste a la capacité d’enrichir le processus de la démarche scientifique.

 

Echangeant avec Laurent Duthion, on pense aussi bien sûr à la sérendipité, cette faculté de découvrir par hasard et sagacité des choses que l’on ne cherchait pas, autrement dit l’exploitation de l’inattendu qui, dans le cadre d’une recherche, détourne vers un autre objet que celui qui était initialement prévu, source de bien d’innovations, de la pénicilline au velcro.

 

Par imprégnation professionnelle, je pose à Laurent la question de si, finalement, ses idées ont déjà été transformées en réalisations à visée plus pratique, avec une finalité d’utilisation et, sinon, que pense-t-il de cela ?

 

Laurent Duthion, à l’aise avec ces notions, ne voit en réalité pas d’opposition entre un processus créatif artistique et un autre qui conduirait par exemple à des concepts ayant une finalité orientée application.

 

Un autre cas « d’élasticité de l’idée», riche en promesses de nouvelles façons d’appréhender et d’apporter à notre monde ?

 

Détail d’Impatience White, Atelier de la gare, 2011.

 

 

Prochaines expositions :

- Xylocus (version portable), l’œuvre sera exposée jusqu’en octobre à l’hôtel de Blossac à Rennes.

- Nouvelles acquisitions de la ville de Rennes, cet été à l’orangerie du Thabor, Rennes.

- Free Wheeling, Mons, Belgique, 2-27 juin 2015.

- Exposition de groupe, centre d’art du Quartier, Quimper, vernissage le 25 septembre 2015.

- Biennale d’art, Teste-de-Buch, du 19 septembre au 5 octobre 2015.

 

 

Références :

- http://ddab.org/fr/oeuvres/Duthion

- https://www.flickr.com/photos/duthion/

- http://duthion.blogspot.fr/

 

 

A propos de l'auteur

Inès Giovannacci

 

Forte d’une double expérience dans le domaine industriel et du conseil de plus de 15 années, Inès Giovannacci est Directrice technique de BLOOMOON et a en charge la supervision de missions de management et de financement de la R&D, l’encadrement des consultants et du développement de nouveaux outils méthodologiques. Ingénieur agronome et docteur en sciences agroalimentaires, elle a auparavant occupé des postes de responsable de mission CIR et de chef de projet R&D dans l’industrie agroalimentaire.

 

Pour contacter Inès, écrivez-nous via notre formulaire de contact (BLOOMOON Paris).

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